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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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16 mai 2017

Jura, policier

Premier polar de l’auteur, je découvre une écriture fluide et un humour ravageur.
L’action se déroule entre la Suisse et le Jura, dans ma région, au milieu des montagnes où se nichent de vieilles abbayes.
L’enquêteur est à fleur de peau mais peut compter sur une juge d’instruction qui a des relations et une journaliste avec toujours un coup d’avance. Sans oublier la dernière recrue de la brigade qui a beaucoup d’humour.
L’enquête est classique, même si elle mêle notables véreux, secte et affaire d’État.
Une touche de suspens supplémentaire avec la femme de l’enquêteur qui a disparu sans laisser de trace, et qui ressemble fortement à une tueuse engagée par les méchants.
L’auteur m’avait prévenu dans sa dédicace : dans le Jura règne la manipulation…..
Bref, j’ai passé un excellent moment de lecture.

L’image que je retiendrai :
Celle de l’explosion finale du bunker dans lequel sont retranchés les héros. Ça force le respect.
http://alexmotamots.fr/labbaye-blanche-laurent-malot/

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16 mai 2017

amour

Où l’on retrouve Jules qui, encore une fois, fait des siennes : il a agressé le petit fils d’une vieille dame riche et épileptique et est menacé d’euthanasie.
Je ne vous décrirais pas tous les rebondissements du roman, je vous laisse le plaisir de les découvrir.
L’auteur a le pouvoir de transformer deux chiens en personnages romanesques capables de raison et d’émotions. Et, même si je n’aime pas particulièrement les chiens, je dois avouer que Jules me plaît bien.
Encore une fois, j’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de tous ces personnages, des rebondissements du récit et de l’humour incomparable de l’auteur.
L’auteur fait, de plus, œuvre utile en mettant en lumière l’apport des chiens dans le traitement de l’épilepsie.

L’image que je retiendrai :

Celle de Jules allant se coucher dans le panier de sa belle.

http://alexmotamots.fr/le-retour-de-jules-didier-van-cauwelaert/

Conseillé par
16 mai 2017

Bande Dessinée

J’ai eu un peu de mal, au début, avec cette bande dessinée, jusqu’à ce que je me rende compte que, pour moi, le livre relève plus du roman dessiné.
Je me plonge donc dans l’histoire de Coralie, qui découvre la capoeira (bon, ça, j’aurai pu m’en passer), jeune métisse de père laotien et de mère européenne, fraîchement célibataire.
Si ses histoires de cœur ne m’ont pas passionnées, en revanche, la quête de ses racines, par le biais d’un camarade de jeu de capoeira, m’a parlé.
Le voyage avec Kamel en Algérie lui fait prendre conscience que son propre voyage à la recherche de ses origines au Laos a été plus riche que ce qu’elle pensait. Finalement, c’est la fin de ce roman dessiné que j’ai préféré.

L’image que je retiendrai :

Celle du frère de Coralie qui la pousse à commencer la capoeira.

http://alexmotamots.fr/entre-ici-et-ailleurs-vanyda/

Conseillé par
16 mai 2017

policier

Un personnage principal qui passe de l’autre côté de la barrière le temps de ses crises, ça change des enquêteurs dépressifs alcooliques.

Ce roman aurait pu donc être différent, mais il reprend tous les codes du roman policier français contemporain : courses de voiture, violence gratuite, descriptions des armes à quoi je ne comprends rien. Je le lis, mais souvent en avance rapide.

Pour ce qui est de l’enquête en elle-même, c’est plutôt bien vu : tout le monde est impliqué des Corses aux Tchétchènes, sans oublier les combats illégaux.

J’ai aimé qu’un des personnages qui apparaît rapidement s’appellent Mako, comme le personnage de Laurent Guillaume. Un clin d’oeil ?

Vous l’aurez compris, si j’ai passé un bon moment de lecture, ce roman ne restera pas mon préféré des polars français. Oncle Paul et l’auteur ont eu une belle discussion suite à l’avis mitigé de Paul.

L’image que je retiendrai :

Celle de la grosse moto de Lise.

5,80
Conseillé par
2 mai 2017

littérature jeunesse

Max a 7 ans encore pour quelques jours et attend son anniversaire avec impatience. Malgré les tickets de rationnement, il sait que sa mère a économisé les œufs et la farine pour son gâteau. Peut-être même que sa sœur lui a préparé un cadeau.
Mais le jour-dit, ce sont les gendarmes français qui arrivent et les emmènent, sa famille et lui. Sauf son poisson rouge. Max est bien triste de n’avoir pu amener son poisson reçu à son école pour ses excellents résultats.
Sophie Adriansen nous raconte en chapitres courts l’histoire de Max, à sa hauteur. Il ne comprend pas forcément tout ce qui lui arrive.
Des explications, en fin de roman, aident à mieux comprendre et remettre les événements dans leur contexte.
L’avis de mon Couassous qui l’a lu avec son école : il n’y a pas de moments joyeux. La fin est terrible pour les parents du petit garçon. J’ai appris qu’il y avait eu la Rafle du Vel’ d’hiv’.
http://alexmotamots.fr/max-et-les-poissons-sophie-adriansen/