Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
24 mai 2017

Tombé des mains

Vous vous rappelez La petite cloche au son grêle ? Ce magnifique roman tout en finesse…. Celui-ci est aux antipodes : cherchant la comparaison, la description exacte, le style empile les adjectifs et les détails anodins.
Pire : certains dialogues sont anachroniques, ce qui a fini de me rebuter
J’ai persévéré jusqu’à la deuxième partie, mais les personnages et les situations caricaturales ont eu raison de moi.
Je n’étais pas prête à lire un tel roman. Tant pis pour moi.

Chroniques désopilantes sur des choses qui le sont moins

Fleuve Editions

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23 mai 2017

Dépression

J’ai beaucoup aimé le chapitre d’introduction qui prévient le lecteur que son auteure souffre de troubles mentaux : au moins, on est au courant.
Certains chapitres m’ont agacé, mais je dois avouer que j’ai énormément ri de certaines situations : sa passion pour les animaux empaillés mais impérativement mort de mort douce ; son rôle de mère si difficile uniquement par rapport aux autres mamans ; son mari si patient.
Tous les épisodes ne sont pas forcément en rapport direct avec la folie, cela rend cette lecture agréable.

L’image que je retiendrai :

Celle du mantra d’espoir que ne cesse de lancer l’auteure : peut-être qu’aujourd’hui cela ne va pas, mais demain sera magnifique et sera vécu plus intensément.

Une enquête du commissaire Baron - Tome 11

Hervé Huguen

Palémon

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23 mai 2017

Bretagne, policier

Je retrouve avec plaisir le commissaire Baron (découvert dans Le cimetière perdu) qui ne se fie pas aux apparences. Toujours aussi taiseux, il décide de reprendre une enquête après l’acquittement en deuxième instance du présumé coupable.
L’auteur est avocat de profession et passionné de faits divers, et cela se sent dans son écriture : nous suivons le commissaire dans sa découverte et l’exploitation de la scène de crime ; mais aussi le déroulement d’une audience et le public qui y assiste.
Le récit est parfois un peu répétitif et j’ai regretté de ne pas prendre un bon bol d’air breton, mais le contexte et l’atmosphère ne s’y prêtaient pas.
J’ai aimé la conclusion de l’auteur : même 15 ans après, la roue tourne toujours et la mort n’est pas loin. Même si le doute sur l’identité du meurtrier subsiste.

L’image que je retiendrai :

Celle de la maison de la vieille dame, figée dans le souvenir.

Conseillé par
23 mai 2017

famille, Israël

Deuxième essai de lecture d’un roman israélien contemporain. Cette fois-ci, je suis allée jusqu’au bout. Difficilement, mais jusqu’au bout.
Force est de reconnaître que je ne suis pas fan de ces romans qui circonvolutionnent à loisir autour du sujet. Des paragraphes compacts, des retours sur la vie des personnages en plein milieu de la narration, et deux intrigues – minces – qui ne m’ont pas passionné.
Et que dire de la fin, traitée en quelques lignes, après toutes ces pages sur le sujet….
Le titre, déjà, aurait dû me rebuter : douleur. Je crois aussi que je n’avais pas envie de lire sur un tel sujet. Je suis d’ailleurs étonnée que le mot ne soit pas au pluriel, tant il est question de toutes sortes de douleurs.

L’image que je retiendrai :

La distance Jérusalem Tel-Aviv est très courte : moins d’une heure en voiture sans embouteillage.

Conseillé par
22 mai 2017

danse, maternité

Au commencement de ce roman, on pense que l’on va lire l’histoire d’une jeune femme un peu désespérée d’accoucher seule. Mais elle renverse quelqu’un sur la route en se rendant à la maternité. Entrent alors dans sa vie et son fils et Pina Bausch.
Son fils Barnabé avec lequel elle a une relation fusionnelle : bon bébé calme, il laisse à sa mère le temps de découvrir la chorégraphe allemande. En effet, Clémentine est persuadée que c’est elle qu’elle a écrasé.
En alternant les chapitres, en décrivant certains des spectacles de Pina, l’auteur nous invite à découvrir la chorégraphe et sa passion effrénée de la danse.
En parallèle, le lecteur s’inquiète avec la mère de Clémentine car son bébé ne grandit plus ni ne parle.
Lier la maternité et la danse dans un roman, quelle gageure. Et pourtant, l’auteur a su me passionner pour cette mère un peu à part.
Le style n’y est pas pour rien : on commence à se couler doucement dans la narration quand, au détour d’une phrase, l’auteur place un adjectif inusité mais qui sonne juste, réveillant son lecteur.
Une lecture qui me restera longtemps en mémoire.

L’image que je retiendrai :

Celle de Clémentine dans les rues pluvieuses de Wuppertal.

http://alexmotamots.fr/deux-cigarettes-dans-le-noir-julien-dufresne-lamy/