Disparu volontaire depuis presque 40 ans, Milan Kundera est cet écrivain un peu mystérieux, source de bonheur de lecture inépuisable mais dont au fond on ne sait pas grand chose. Dans ce livre, Ariane tente de percer l’épaisse carapace qui entoure ce porté disparu. Partie sur ses traces à travers les routes de France et d’Europe dans un « road trip littéraire » dense et riche de rencontres, l'auteur trouvera certaines réponses au cours de son périple et se rapprochera presque de l'auteur de ses vingt ans en côtoyant sa femme Véra.
Un récit passionnant en forme de portrait qui ne cache pas les zones d’ombres de son sujet qui ne se réclame rien d'autre qu'un écrivain.

Fin des années 70 en Nouvelle-Zélande, Julia et sa famille disparaissent après avoir loué une voiture. Malgré les nombreuses recherches de la police et de Suzanne, la sœur de Julia, rien ni personne n'est retrouvé.
Trente ans plus tard, Suzanne reçoit un appel pour le moins étrange: les ossements d'un des enfants ont été retrouvé et il aurait plusieurs années après la date de leur disparition.
Que s'est-il passé? Où est le reste de la famille?
Carl Nixon joue habilement avec les codes du polar en faisant des allers-retours entre le moment de la disparition et le présent pour nous raconter cette histoire incroyable de survie et d'adaptation.

Cet été, Marius participe à un tournoi de tennis dans le sud de la France avec son meilleur ami Cédric, bien plus extraverti et solaire que lui, qui ne vit que pour ses matchs.
Peu à peu les rôles s'inversent et Marius semble finalement bien plus décidé à gagner coûte que coûte...
Dans cette atmosphère électrique et moite, Marius va devoir affronter des adversaires inattendus tandis que Cédric devra faire face à son comportement irresponsable.
Un roman que l'on lit en se passionnant match après match, tendu jusqu'à la fin comme une finale de Roland-Garros !

Ils étaient russes, ils étaient frères et font partie de l'histoire de l'art tant ils ont contribué à faire connaitre et émerger nombre de peintres russes et français, notamment issus du mouvement impressionniste et post-impressionniste.
A travers le portrait familial et historique de cette Russie de la fin du 19ème siècle, l'auteur nous emmène dans un monde faste et couronné qui n'est plus mais qui continue de faire rêver.

"L'unique", tel était le surnom que Camus donnait à Maria Victoria Casares, avec qui il a eu une longue relation faite de séparations et d'une grande passion.
Réfugiée politique, fille d'un républicain ayant fui une Espagne franquiste, elle met dans les mots et dans la langue française qu'elle a tant de mal à maitriser toute l'ardeur et toute la fureur qui la caractérise.
Au-delà de la simple biographie, ce livre s'attache à nous raconter une Maria intime, prise dans ses tourments d'actrice, de femme, de maitresse avec une infinie tendresse et empathie.
Un livre plein de douceur.