Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

19,00
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24 mars 2014

Japon

Ça démarrait bien, pourtant, avec un des personnages ressemblant à Richard Brautigan, un de mes auteurs préférés.

Mais le récit peine à se mettre en place et je n'ai lu le Japon qu'en milieu de roman.

Alors bien sûr, ce livre nous apprend ce qu'il est advenu de la zone de catastrophe naturelle et nucléaire du Sendai. Nous découvrons également ces salarymen "évaporés", ainsi que la main mise des yakuzas sur le pays.

Pourtant, comme l'auteur avec la civilisation japonaise qui lui demeure étrangère (dernières pages du livre), je suis également restée en-dehors de l'histoire, comme une touriste qui ne comprend ni les kanjis, ni les katakanas.

Je n'ai pas réussi à me laisser porter par les longues descriptions monotones, ni par l'enquête.

L'image que je retiendrai :

Celle des longs cheveux de Yukiko, qui fascinent Richard.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/03/10/29118820.html

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24 mars 2014

Danemark, policier

J'ai retrouvé avec plaisir le Département V (prononcé Vé ou 5 ?!) au sous-sol du commissariat.

Si l'enquête sur le tueur au pistolet à clous ne m'a pas passionné, en revanche, j'ai aimé suivre l'enquête sur le dossier 64 et la vengeance de Nete, insaisissable jusqu'au bout.

Et puis l'humour de l'auteur, des phrases drôles sorties de nulle part, j'adore.

L'épisode sur "comment faire pipi dans les toilettes des filles" est très réussi (n'est-ce pas Yv). Et puis les WC en peau de Muppets des années 70, trop classe !

Alors oui, on n'en apprend pas plus sur Assad (quoique...), mais c'est tant mieux, car cela augure une suite.

L'image que je retiendrai :

"Tu es une belle personne, Nete". Mais qui n'a tout de même pas eut beaucoup de chance dans sa vie....

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/03/07/29362903.html

NiL éditions

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7 mars 2014

Amour, cavale

Un roman court mais intense, raconté du point de vue du frère, médecin installé dans la routine.
Avec ce frère, on cherche des explications au geste insensé.
Celles-ci ne viendront qu'à la fin du récit, si belles. Comme il n'en existe que dans les livres.
Une tranche de vie intense, qui m'a captivé. Non, je n'ai pas eut envie d'arrêter....
L'image que je retiendrai :
La dernière, celle des fraises qui valaient vraiment le coup.

Conseillé par
7 mars 2014

Allemagne de l'Est, enlèvement

Que ce roman est long, qui raconte le récit d'un "enlèvement" d'une enfant par son père.
Certes, le propos de départ est de raconter à la mère tout ce qui s'est passé lors de cette escapade. Mais que c'est long. J'en ai sauté allègrement certains passages.
Seuls les souvenirs du départ de Berlin Est ont éveillé mon attention. De trop rares moments dont on ne saura jamais le fin mot de l'histoire car Schroder avait alors 5 ans.
Ceci dit, le tour de force de l'auteure est de nous faire aimer ce pauvre Erik qui se débat avec son passé familial bien lourd et qui, finalement, reproduit le même schéma. Bien triste constat.
L'image que je retiendrai :
Celle de la poursuite en voiture (pour une fois !) entre Erik et Pop-Pop au moment où Schroder emmène sa fille pour une visite de Monument Valley.

roman

Léo Scheer

19,00
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7 mars 2014

Amitié, amour, folie

Second roman que je lis de cette auteure (Laissez les cendres s'envoler), et je ne suis toujours pas convaincue d'être "son lectorat cible".
D'abord les personnages que Nathalie Rheims met en scène : dès les premières pages du roman, on s'attache à Alice, puis l'auteure glisse son intérêt vers Camille qui devient le personnage principal du roman. Camille, dont la famille idéale est loin de la mienne et à laquelle je ne me suis donc pas identifiée. J'ai même eut l'impression que les personnages n'étaient que des prétextes, l'auteure les faisant apparaître et disparaître comme bon lui semblait.
L'intrigue, ensuite : bien mince.

Je n'ai véritablement "sentie" la folie d'Alice que dans les toutes dernières pages. Il est vrai que je suis une fan de polars à intrigues.
Ceci dit, le style est fluide et le roman se lit facilement. A découvrir avec une coupe de champagne pleine de bulles et léger en bouche (oui, je sais, elle était facile celle-ci....)
L'image que je retiendrai :
Celle du ténébreux Dr Costes à la femme parfaite qui sait l'attendre quand il rentre tous les soirs tard de son travail. Un homme qui ne vit que pour son travail et ne s'accorde qu'une semaine de vacances par an. Sans oublier sa moto avec son casque intégral. Tout un programme.