Dans une station balnéaire de Tasmanie, état insulaire situé au sud de l'Australie... L'histoire se compose de souvenirs d'enfance, d'amitiés équivoques, de souvenirs douloureux et de non-dits liés à un drame collégial.
Mais si Jane Harper peut laisser croire, par son écriture littéraire, qu'elle nous entraîne dans un roman classique, la trame policière se dessine dès les premiers chapitres, une jeune femme étant retrouvée morte, un matin, sur la plage.
Enfin, le lieu de cette intrigue s'avère un personnage à part entière, laissant une empreinte marquante dans les souvenirs du lecteur.
Par l'autrice de Canicule et dans la lignée de Je t'attends de Gytha Lodge ...Coup de cœur !

Olivier Norek et Pierre Lemaitre réunis en un seul auteur, vous ne croyez pas cela possible ? C'est pourtant ce que j'ai ressenti en découvrant Jean-Marc Souvira, grâce à La Porte du vent !

Le lecteur adopte immédiatement le commandant Paul Dalmate, qui s'apprête, hélas, dans le prologue, à se faire exécuter par des membres d'un clan mafieux juif à Paris. Heureusement, l'intrigue nous ramène plusieurs mois plus tôt, lorsque Richard Nathan, le fils du chef de ce clan, se fait assassiner, déclenchant une réaction en chaîne de représailles.

Une maîtrise parfaite du sujet, des rouages internes aux mafias et des forces de police.
Une écriture fluide, maîtrisée, appuyée par des scènes d'action très visuelles et très précises.
Une construction remarquable, l'intérêt du lecteur est maintenu de la première à la dernière page.
C'est un énorme coup de cœur !

Le commandant Théo Lasbleiz vient d’abattre à bout touchant, dans les sous-sols du 36, rue du Bastion, Nourredine Hadjaj, un jeune truand issu d’un puissant clan manouche. En représailles de l’exécution de sa femme et de sa fille, quelques semaines auparavant. Pour ce flic des stups borderline, direction la prison de la Santé, où se trouve déjà incarcéré Mo Cerda, le chef du clan mafieux qui est dans son collimateur. Les jours de Théo, qui se retrouve entouré de crapules et de tueurs de flics, sont-ils comptés ?

Une intrigue de haut vol, hyperréaliste, ultraviolente, qui passe au crible le quotidien des trafiquants de drogue, des forces de police et du système judiciaire. Une construction de haut niveau, des personnages auxquels on se retrouve arrimé presque malgré soi, c’est remarquable !

Au lendemain d'une première nuit à la belle étoile, lors d'un week-end de camping entre amis, Aurora, quatorze ans, est introuvable.

Trente années plus tard, des ossements sont retrouvés à l'endroit précis de la disparition de l'adolescente. L'inspecteur principal Jonah Sheens, secrètement hanté pour des raisons personnelles par ce cold-case, reprend alors l'enquête. Les protagonistes de l'époque sont réinterrogés, les alibis et témoignages sont passés au crible, car une chose est certaine : l'assassin d'Aurora est toujours en liberté !
Au fil de l'intrigue, Aurora nous fait le récit de ce qui deviendra sa dernière nuit, dévoilant ce que son meurtrier aura tu si longtemps, jusqu'à se croire définitivement hors d'atteinte.

Un excellent roman policier anglais, intelligemment construit, dans lequel les décors et l'atmosphère sont des personnages à part entière.
Dans la lignée des Survivants de l'autrice australienne Jane Harper, par exemple.
Un gros coup de cœur !

Et si la nouvelle prodige du polar suédois était...française ? En effet, Johana Gustawsson est originaire de Provence, même si elle s'est établie aujourd'hui en Suède, en famille.

Au faîte de son talent, l'autrice nous emmène sur l'île de Storholmen, au large de Stockholm, dans un manoir au passé trouble dont Emma, experte en objets d'art, est chargée d'inventorier les trésors. Mais c'est aussi dans cette propriété que le corps d'une jeune fille fut découvert, un petit matin d'il y a neuf ans. Et de nouveau l'assassin rôde, dans la nuit scandinave...

Atmosphère oppressante, triple narration brillante, jeux de temporalité, retournements de situation, tous les ingrédients sont ici réunis pour faire de cette lecture addictive votre prochain coup de cœur !