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1, Suburra

Carlo Bonini, de Cataldo

Anne-Marie Métailié

  • Conseillé par
    17 août 2016

    Les Parrains

    Le Samourai tient d’une main de fer, toutes les mafias de Rome, faisant régner la violence depuis des années, quitte à se retourner contre ses fidèles collaborateurs.
    Le projet de sa vie est un ambitieux programme immobilier soutenu par les réseaux de Malgradi, un politicien aussi véreux que débauché.
    A la suite d’une nuit avec des escorts qui se passe mal, certains vont essayer de profiter à leur avantage de la situation. Le fragile équilibre va alors se fissurer menaçant de tout compromettre. D’autant, qu’un de ses ex disciples, qui s’est reconverti colonel chez les carabiniers, va tout faire pour le traquer et enfin l’anéantir.
    On ne va pas se mentir, c’est une lecture plutôt masculine, des meurtres violents, des prostituées, de la drogue, tout au long de ce long roman, riche en personnages. Il est d’ailleurs parfois difficile de s’y retrouver .
    C’est noir, très noir, et le fait qu’il soit co-écrit par un ancien juge et un journaliste, n’est pas en soi très rassurant sur la réelle situation de l’Italie.
    Déjà adapté en film, il fera certainement de nombreux amateurs car l’écriture est très cinématographique et rendra la narration peut être plus « claire ».
    Les personnages sont quand même assez caricaturaux, je crois que c’est mon petit bémol, j’aurais aimé, plus d’originalité dans le traitement des caractères. Le seul qui sort vraiment son épingle du jeu, à ce niveau, c’est le Samourai, sorte de dandy cultivé et amateur de thé vert, déroutant !!!


  • Conseillé par
    10 janvier 2016

    Non la mafia ne fait pas rêver

    Depuis dix ans et la parution de « Romanzo criminale », Giancarlo de Cataldo s'évertue à ce que jamais la mafia italienne ne puisse faire rêver. S'il concède aux chefs de clan une forme d'intelligence qui, sans l'excuser, donne du sens à leur sanglante dérive, il dépeint un monde fermé sur lui-même, où cruauté et cupidité, indissociables, étouffent toute autre aspiration, tout sentiment. Pour le sixième volet de sa saga mafieuse, « Suburra », le juge-écrivain romain a adossé son inspiration à celle du journaliste d'investigation Carlo Bonini. Ensemble, ils ont mis dans le mille. Anticipant un énorme scandale de corruption qui a trouvé son issue en novembre dans un procès retentissant...

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