La machine à aimer de Jan Lou
Repoussant les lois d'Asimov un cran plus loin, les hydrides intelligents programmés à l'aide du logiciel 'Philia' sont destinés à servir les humains et à les aimer quoi qu'il en coûte. Ce sont de parfaits compagnons, jusqu'à ce que...
Nobod est un robot intelligent au corps parfait, rescapée du génocide cybernétique. Pour sa survie, elle va devoir dissimuler sa vraie nature.
Dans le même esprit que la série "Real Humans", "La machine à aimer" interroge avec intelligence la question de l'être pensant et doué de conscience et des attributs (corps, sensibilité, empathie...) qui consistuent l'humain --- dans un futur où l'humain, justement exploite les robots...
Rossignol De Audrey Pleynet
La Station est une expérience politique, sociale et philosophique. Peuplée de différentes races et d'êtres de divers horizons, c'est un refuge de tolérance au sein de la galaxie.
Mais des désaccords surgissent entre les Spéciens et les Fusionnistes...
Un pur concentré d'imaginaire, un peu comme si l'O.N.U siégeait à la Cantina de Star Wars!
Après nous les oiseaux
Un grand incendie? Une pandémie? Une hausse du niveau des eaux? Les trois à la fois? Peu importe, Rakel Haslund, auteure danoise, nous livre un récit après la fin de l'humanité: une post-apocalyse crépusculaire et apaisée où tour à tour l'identité et le langage s'effondrent; où seuls demeurent la mer, les forêts et les oiseaux.
Le Livre de Nathan de Nicolas CARTELET
L'humanité ne tient finalement pas à grand chose. Ici, en l'occurence, elle a bien pris l'eau. Au sens propre comme au sens figuré. Les eaux ont monté et ce qu'il reste de l'humanité vit à présent tant bien que mal à bord de bateaux. Là où ça se corse, c'est que le seul livre rescapé de l'apocalypse maritime est le livre de Nathan, un livre absolument raté et refusé à l'époque par son éditeur. Pourtant, ce livre va devenir le texte fondateur d'une humanité sérieusement bancale...
Un texte baroque et bourré d'humour, des personnages complètement escrocs, un narrateur totalement espiègle: une lecture jubilatoire!
Nous mourons nus de James Blish
En 1969, James Blish imagine New York face aux conséquences du changement climatique: montée des eaux, déferlement des déchets, mutation des corps, air irrespirable.
Face aux menaces écologiques, l'auteur met en scène une galerie de personnages incapables de prendre la mesure des ravages accomplis par leur espèce et une société qui s'enferme dans une fuite en avant au moment où l'humanité atteint le point ultime de sa propre éradication.