Une véritable pépite que ce roman!!

Avec une écriture sensible et très touchante, Tatiana Arfel nous raconte le parcours de ces trois personnages très attachants qui vivent chacun à leur manière dans leur monde, à l'écart des autres.

Le thème de l'identité est très présent dans ce roman, entre Giacomo qui n'existe qu'en tant que clown, Melle B qui n'existe pour personne, et le môme qui vit seul à la façon d'un animal.

Le regard a beaucoup d'importance, car c'est justement celui des autres qui les fait exister de cette manière.

Les trois personnages se retrouveront pour un "tableau" final émouvant.

Un très beau roman, rempli de sentiments, de sensibilité et de couleurs!

Voici un album jeunesse très mignon et très rigolo!

L'histoire d'un bout de tissu alias "le machin" qui passe entre les "pattes" de tous les animaux de la forêt en tant que couverture, écharpe, bonnet, cape, jupe... et qui se trouve être en réalité .... la culotte d'un petit garçon !!! BEURK !!!

Je vous le conseille, ça fait rire les enfants et sourire les grands!!

Très belle initiative de la maison d'édition Thierry Magnier!

L'auteur reçoit les clichées faits par un photographe et c'est à lui d'en imaginer et d'en écrire l'histoire.

Dans "Qui vive?" c'est Léo et son père dont il est question.

Par mégarde Léo ouvre un courrier destiné à son père. Il s'agit d'une photo, sans explication, sans mot...

Intrigué il se met à guetter la boîte aux lettres pour les réceptionner avant son père. Après en avoir reçu quelques-unes, il se décide à en parler à son père. S'en suit alors une complicité tendre et passionnée entre ce fils et ce père. Louis se met à lui raconter d'où viennent ces photos, tout en ignorant qui est l'expéditeur. Petit à petit l'histoire se dévoile...

Une très belle histoire qui rappelle un peu Blog, que j'avais beaucoup aimé, justement parce qu'elle traitait de complicité et de secrets dévoilés entre père et fils.

Les photos collent bien à l'histoire il est surprenant de voir l'inspiration qu'elles ont donnée à Jean-Philippe Blondel!

Le livre est composé de trois parties.

Dans la première, qui s’intitule SOUFFRIR, l’auteure nous livre ses états d’âmes, ses sentiments, ses craintes et puise dans le fonds de son âme pour décrire la douloureuse épreuve qui a été la sienne.
L’écriture représente assez bien ce qui a pu se passer dans l’esprit de cette femme qui doit se séparer de son premier enfant quelques heures seulement après son accouchement. Elle y évoque ses peurs, ses questions en les associant à des couleurs, des formes, des gestes. Le cheminement mental passe par une interrogation sur le corps, une réflexion quasi philosophique mêlée de douleur profonde. Malgré la complexité de l’enchevêtrement de ses phrases on comprend tout à fait le mélange d’impressions et d’émotions qui l’ont traversée. La lecture est prenante et le désarroi et l’incompréhension dominent.

Dans la deuxième partie qui s’appelle COMPRENDRE, l’incompréhension laisse place à une envie de savoir ce qui s’est passé pour que cette future maman arrive à ce moment tragique.
Le texte devient plus technique. On apprend des détails sur sa grossesse, son suivi médical et tout ceci mène à la découverte terrible d’une erreur médicale. Les descriptions sont ponctuées de citations de livres dédiés à la grossesse, l’accouchement, la pré-natalité, de rapport de médecins et du rapport d’expertise et d’autopsie…Cet aspect peut être un peu rébarbatif, voire indécent.

ECRIRE. Dans cette troisième partie, l’auteure explique son besoin de coucher sur le papier tous ces détails qui l’ont surement conduite à faire le deuil de cet enfant parti sans qu’elle y soit préparée.

Un petit livre touchant. Une tentative de guérison par l'écriture très réussie!

« J’écris pour dire Je t’aime. Je crie parce que tu n’as pas crié. J’écris pour qu’on entende ce cri que tu n’as pas poussé en naissant. »

Dans ce roman nous suivons quatre personnages plutôt atypiques : Joaquim, professeur de littérature passionné qui ne peut s'empêcher de détruire les ouvrages qu'il trouve imparfait ; Naoki, passionnée de poésie, muette et n'aimant que la vie en noir et blanc ; Zoé, étudiante brillante de Joaquim et maîtresse de Naoki ; et Ricardo, tueur à gage rêvant de voir ses poèmes publiés.

Le fil conducteur est donc la littérature et la poésie ce qui me laissait deviner un roman prometteur... Mais je n'ai pas réussi à le terminer... C'est très long, je ne vois pas trop où l'auteur veut en venir...

Malgré tout c'est très bien écrit !! Je pense que je le relirai tout de même car cela m'ennuie de ne pas avoir le fin mot!!