Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Librairie coiffard

Le Livre de poche

7,90
Conseillé par (Libraire)
7 avril 2020

Conseillé par Agathe

« Les arts sont des produits de la paix »

Qui est Janet Flanner ?
Une femme incroyable qui a traversé le XXème siècle, d’évènements en évènements, armée de son humour et de sa plume acérée.
Correspondante pour The New Yorker, Jannet Flanner chroniquait la vie parisienne des Années Trente, elle fut l'une des pionnières du journalisme littéraire au talent indiscutable.
Janet Flanner était une américaine amoureuse de Paris, qu’elle avait dans la peau. Elle aimait se mélanger aux milieux intellectuels et artistiques de la capitale afin d’étancher sa soif de connaissances et de vivre éperdument sa liberté.
Janet Flanner n'était pas indifférente aux charmes féminins.Sa vie fut ainsi marquée par des rencontres amoureuses avec d’autres femmes : relations passionnelles et profondes. Relations épistolaires également qu'elle entretenait avec fougue et assiduité.
Janet Flanner était libre, pacifiste, féministe, lucide et résolument douée. La biographie romancée de Michèle Fitoussi dresse le portrait fidèle de cette femme qui sortait de l'ordinaire.

10,90
Conseillé par (Libraire)
7 avril 2020

Conseillé par Agathe

Tout commence par une annonce : l’annonce d’une maladie. Emile a vingt-six ans quand on lui diagnostique un Alzheimer précoce. La sentence médicale tombe : il ne lui reste que deux ans à vivre, plus ou moins.

Puis il y a une autre annonce, une de celles que l’on trouve sur le net parmi tant d’autres. Emile décide en effet d'envoyer un message dans l’inconnu. Pour lui, il est hors de question de rester alité pendant deux années à subir examens sur examens, sous le regard triste et compatissant de son entourage. Il veut partir pour un dernier grand voyage, découvrir le monde avant qu’il ne soit trop tard, et c’est la raison pour laquelle il poste sa petite annonce : « Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple ». Contre toute attente, quelqu’un va répondre favorablement à cette annonce incongrue. Et la personne en question n’en est pas moins inattendue. Emile va faire la rencontre de Johanne, une petite femme frêle, vêtue de noir des pieds à la tête, arborant un chapeau aux larges bords et parlant peu.

Ce duo singulier va sillonner les routes en camping-car, et peu à peu ils vont se dévoiler l’un à l’autre et apprendre à se connaître. Le lecteur les accompagne à travers les endroits qu’ils vont visiter, tous plus beaux les uns que les autres, et à son tour il découvre les personnages attachants qui constituent l’histoire de cette épopée.

Un récit attendrissant, inattendu, drôle parfois et incroyablement humain, qui ne laisse pas indemne lorsque l’on referme les dernières pages.

L'Arbre vengeur

17,00
Conseillé par (Libraire)
6 avril 2020

Conseillé par Marie-Laure

J’ai passé deux jours avec les amis d’Emmanuel Bove. Quelle galerie de personnages ! Mais entre Lucie, la tenancière « à l’embonpoint d’un buveur de bière », le marinier suicidaire ou Blanche, la chanteuse aux « yeux morts », ce ne fût pas vraiment la fête chez moi. Cependant, leur tristesse n’est rien en comparaison avec Victor Bâton, le narrateur. Il occupe une sordide chambre dans une pension et tous ses voisins le détestent. Attendrissant mais un brin pathétique et parfois agaçant, il passe sa vie en quête d’amitié. Certains chercheront à l’aider mais Victor, par maladresse, fierté ou naïveté les fera reculer. A travers ce personnage, Emmanuel Bove nous parle de la solitude, la vraie… celle qui vous pèse, vous rend envieux et minable. Victor Bâton en est presque à mendier de l’affection. Et le terme « mendier » est très à propos puisque notre héros est persuadé que trouver un ami le fera sortir de la misère. Il faut savoir que Bove a lui-même grandi dans le besoin. Oui tout cela est affreusement triste mais je vous rassure, l’auteur a distillé quelques notes d’humour. Découvert par Colette, grand ami de Pierre Bost et modèle pour Beckett, Emmanuel Bove a pourtant sombré dans l’oubli pendant trente ans. Aujourd’hui, il est devenu indispensable dans nos librairies et bibliothèques.
« Un homme comme moi, qui ne travaille pas, qui ne veut pas travailler, sera toujours détesté.
J’étais, dans cette maison d’ouvrier, le fou, qu’au fond, tous auraient voulu être. J’étais celui qui se privait de viande, de cinéma, de laine, pour être libre. J’étais celui qui, sans le vouloir, rappelait chaque jour aux gens leur condition misérable.
On ne m’a pas pardonné d’être libre et de ne point redouter la misère. »

Conseillé par (Libraire)
6 avril 2020

Conseillé par Caroline

1949, Etats-Unis, une petite ville un peu perdue, qui compte quand même une affaire de meurtre jamais résolue. Cette affaire hante les habitants, autant que les guerres. Dans ce trou paumé, une bande de gosses se retrouve tous les jours dans une cabane au toit percé pour refaire le monde, pour décider d’inventer une fusée, pour s’amuser. Un quotidien banal. Jusqu’au jour où Moe, élève tyrannique de l’école, disparaît. Fugue, meurtre ? La police piétine. Les gamins décident alors d’enquêter. Mais ils ne se doutent pas qu’ils sont, eux aussi, observés…
Ne prévoyez pas de dormir, manger, penser à autre chose pendant votre lecture. Horriblement génial. Dès 15 ans.

Conseillé par (Libraire)
1 avril 2020

Conseillé par Coralie

Années 60 en Caroline du Nord. Kya grandit dans les marais entourant la petite ville de Barkley Cove. Seule et abandonnée tour à tour par ses frères et sa mère, elle grandira en partie à l'ombre de son père. Leurs passages en ville ne passent pas inaperçus, tout le monde les fuit. Ils sont les seuls à habiter le marais et ont mauvaise réputation.
Lorsque son père disparait à son tour, Kya va tenter de prendre sa vie en main. Peu à peu, son quotidien s'organise, elle pêche et vend ce qu'elle trouve à Jumping, un vieux Noir qui tient une pompe à essence dans la marina. Elle vit de dons, de farine de gruau et de ce que veut bien lui donner ce marais.
Dans ce quotidien morne et répétitif, Tate va être son sauveur. Il dépose sur une souche des plumes d'oiseaux pour sa collection et l'apprivoise.
Ce jeune homme va lui apprendre à lire. Dès lors, elle va se renseigner sur tout ce qui a trait à la vie du marais : arbres, piafs qu'elle aime tant, champignons, etc.
Elle observe tout, lit, retient et s'imprègne autrement de ce lieu qui l'abrite et la sauve.
Mais Tate, comme ses frères et ses parents, va partir à son tour.
A nouveau seule, abandonnée, déçue, elle continuera à explorer son marais, avec l'envie de ne plus jamais se laisser approcher, pour ne plus jamais être déçue.
Cependant, elle va se laisser séduire, apprivoiser par celui qui lui promet une vie différente. Mais un jour, l'irréparable se produit. Saura-t-elle s'en sortir malgré les a-priori des habitants de la ville, malgré son côté sauvage et solitaire ? Qui seront ses alliés dans ce grand chambardement ?

Delia Owens est une conteuse hors pair. Une voix qui fait ressentir la douceur au-delà des colères, une voix puissante et vraie.
"Là où chantent les écrevisses" n'est pas sans rappeler le très beau et inoubliable "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" d'Harper Lee, un roman d'apprentissage fort.