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Librairie coiffard

La forêt des âmes perdues

Rageot Editeur

17,60
Conseillé par (Libraire)
9 novembre 2020

Conseillé par Marion

Vous qui avez tremblé devant les sœurs Swan dans The Wicked Deep, rencontrez maintenant une des lignées de sorcières les plus anciennes des Etats-Unis, les Walker. Nous partons en Oregon, dans un petit village au bord d'un lac où vit Nora Walker, une jeune femme très proche de la nature et dernière de sa lignée. Elle n'a pas encore trouvé son véritable pouvoir, mais sa défunte grand-mère l'a assuré qu'il se révèlerait à elle bientôt. Alors en attendant, elle récupère les objets perdus dans les Wicker Woods, une forêt où il ne fait pas bon se promener à la pleine lune, tant les créatures qui y vivent sont dangereuses la nuit tombée. C'est lors d'une de ses promenades hebdomadaires que Nora tombe sur le corps d'un garçon. Un garçon qui aurait survécu dans cette forêt après deux semaines. Personne de sensé n'y va seul, personne ne peut survivre pendant tant de temps, personne ne s'y risquerait. Qui est Oliver Huntsman ? Nora sait juste qu'il est peut-être ce fameux garçon enfui du camp de redressement aux bords du lac. De surprises en mauvaises rencontres, le quotidien de Nora va être bouleversé. Heureusement, elle a toujours le grimoire de sa famille pour l'aider à affronter les plus grands dangers, grâce à ses nombreux conseils et remèdes ancestraux. Nora ne s'attend pas du tout à ce qui se cache derrière les secrets des Wicker Woods, ces arbres plantés bien avant l'installation des chercheurs d'or et dont les ramures chuchotent la nuit.

Un roman qui se dévore aussi bien le soir d'Halloween que le reste de l'année et dont la fin vous surprendra et vous donnera la chair de poule. On reconnaît encore ici le talent de Shea Earnshaw pour conter des histoires, des légendes à travers les siècles. Prêt(e) à traverser les Wicker Woods aux côtés d'une véritable sorcière ?

Petit Atlas Hédoniste

Éditions du Chêne

35,00
Conseillé par (Libraire)
9 novembre 2020

Conseillé par Marion

On connaissait déjà le pouvoir des "Petits atlas hédonistes" des éditions Chêne à nous faire voyager tout en restant chez nous, notamment à Venise et en Islande. Ici, nous repartons pour la capitale du Japon, Tokyo, ville aux mille et une facettes. En effet, devant nous se dévoile à la fois une Tokyo travailleuse, estudiantine, conservatrice, marquée par une histoire rude et empreinte de traditions tout en surfant sur la modernité. Une capitale qui se vit tout aussi bien de nuit que de jour. Au fil des pages,nous découvrons les valeurs des sumos, nous flânons entre les quartiers plus différents les uns que les autres, nous partons à la rencontre des Tokyoites en dégustant par exemple les mets préparés dans des cuisines minuscules, nous observons les rituels de purification de l'âme devant les temples. Un voyage à la fois littéraire et visuel, d'apprentissage et de détente. Des doubles pages de parcours conseillés sont même distillés dans cet atlas, ainsi quand le moment viendra vous serez prêts pour ce voyage !

Conseillé par (Libraire)
9 novembre 2020

Conseillé par Marion

Léone, 21 ans, habite Paris, ne sait pas vraiment ce qu'elle veut faire de sa vie. Elle est une grande fan de punk et plus particulièrement des Pussy Riot. Comme ce groupe de punk féministe russe, Léone et ses deux meilleures amies, Pauline et Céleste, ont monté un groupe et au travers de leurs chansons et de leurs actions artistiques, font passer des messages aux esprits les plus étriqués de la capitale. Léone a son petit tempérament et sait se servir de ses poings s'il le faut. Rebelle dans l'âme et en colère contre la Terre entière, elle va faire la rencontre lors d'une soirée d'un garçon qui partage ses idées, à savoir le bel Octave. De fil en aiguille, ces deux-là se rapprochent, Léone fait ainsi la connaissance des surprenants colocataires d'Octave. Dès lors, Léone se radoucit, fait des plans sur la comète, goûte au bonheur. Mais il y aura des embûches sur la route avec l'ennuyeuse présence d'un groupe fasciste appelé Groupuscule, la famille particulière de Léone, l'employeur d'Octave aux connaissances douteuses et puis les deux enfants, que dis-je, des deux petits diables que garde habituellement Léone et qui adorent lui faire des tours.
Un univers très drôle à suivre, où Léone nous étonne de page en page. En soi, une Georgia Nicholson bien déjantée que vous apprécierez dès le prologue.
A partir de 13 ans.

Conseillé par (Libraire)
3 novembre 2020

Conseillé par Marie-Laure

Ce nantais avait déjà retenu notre attention avec "Jusqu'à la bête" publié en 2017, roman qui se passait dans un abattoir près d'Angers. Dans ce nouveau roman, on retrouve sa passion pour l'Europe de l'Est (cf." Prague, Faubourg Est", 2014).
"Demain la Brume" est un roman choral qui se déroule dans les années 1990 alors que la Yougoslavie est au bord de l'implosion.
Katia, adolescente punk s'ennuie profondément dans sa ville de Nevers. Elle rencontre Pierre-Yves, jeune homme marginal qui au nom de la liberté, est de tous les combats et n'est pas à une contradiction près.
Alors quel rapport avec la Yougoslavie ? On alterne entre les chapitres intitulés "ici" (Nevers) et "là-bas" (Yougoslavie).
Là-bas, on rencontre Damar, musicien qui croit en la Yougoslavie unifiée et cosmopolite. Il forme un groupe de musique avec Jimmy, lui-même croate, qui se nomme "Les bâtards célestes". Ils feront un énorme tube "Fuck Yu", Yu pour Yougoslavie, tube qui sera très mal interprété. Enfin Nadia vient fermer ce triangle. Elle est serbe et vit à Vukovar, ville qui sera fortement touchée par la guerre.
Ce roman montre de façon remarquable, comment les dirigeants au nationalisme exacerbé ont manipulé les jeunes du pays pour en faire des combattants. Que ce soit "ici" ou "là-bas", la bêtise et la volonté identitaire est partout.

Liana Levi

22,00
Conseillé par (Libraire)
3 novembre 2020

Conseillée par Marie-Laure

Nous sommes nombreux à avoir lu et aimé "Désorientale" paru en 2016. "Arène" est une histoire complètement différente mais à la construction tout aussi époustouflante.
Voici un roman choral qui s'inspire de ce qu'on appelle "l'effet papillon", ou comment un évènement insignifiant entraîne le chaos. Ici, c'est le vol d'un téléphone portable qui va tout déclencher.
Benjamin Grossman, responsable de la filière française BeCurrent (plateforme de séries concurrente de Netflix) est un jeune homme à qui tout réussit. Il décide enfin de rendre visite à sa mère, qu'il avait délaissée au profit de sa carrière, dans son ancien quartier de Belleville.
Dans un bar où il achète des cigarettes, il croit qu'un jeune homme en survêtement lui a volé son téléphone. Benjamin Grossman le poursuit et s'ensuit une altercation. Le lendemain, il apprend que ce jeune homme est mort. Est-il responsable ? Une jeune flic retrouve le corps, pensant qu'il s'agit d'un SDF qui a trop bu, elle tente le réveiller en essayant de le bouger avec son pied. La scène sera filmée par une adolescente du haut de son immeuble. La vidéo est aussitôt postée. On crie
à la bavure policière. La tourbillon de la violence est enclenché.
Négar Djavadi nous dresse un portrait vivant de notre société : brutalité des quartiers, danger des réseaux sociaux, récupération politique, etc. Sans manichéisme, elle laisse le lecteur se faire happer dans la spirale. Au passage Négar Djavadi nous rappelle aussi combien Paris est une ville de cinéma.
Le roman est aussi captivant qu'une série qui pourrait être diffusée sur BeCurrent. Chaque fin de chapitre nous donne envie de commencer le suivant. "Arène" est un roman brillant, passionnant et addictif !