- EAN13
- 9782846120661
- ISBN
- 978-2-84612-066-1
- Éditeur
- Editions 1
- Date de publication
- 16/01/2002
- Collection
- EDITIONS 1 - LI
- Nombre de pages
- 264
- Dimensions
- 21 x 14 x 2 cm
- Poids
- 306 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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A trente-deux, après A la folie et
Passionnément, Catherine Siguret signe
le troisième volet d'une trilogie de l'enfermement. Avec Pas du tous, elle
en atteint le paroxysme.
" Le très grand Sergio V. est né par le siège à près de cinq kilos dans une petite maison blanche de Djerba-la-douce, Djerba-la-fidèle, celle des dépliants de vacances en gros. De ces deux caractéristiques, la douce et la fidèle, il n'en retiendrait aucune: son âme était rude comme la montagne, et j'ai toujours estimé qu'il me trompait à tour de bras, pour des raisons que je te dirai plus tard. Il avait huit frères et soeurs, mais comme il s'est trouvé dernier-né, sa mère a vite oublié que les autres existaient. Il a donc grandi comme un dieu, ceci expliquant cela. C'est à force de maturité et de cours d'histoire qu'il a fini par ne se considérer que comme le fils de Dieu. Il était juif. Il n'eut donc pas à souffrir de la concurrence de Jésus, mais ce premier dépit de taille, n'être que le fils, concourrait beaucoup à son ultérieure mauvaise humeur chronique. Cette altération du caractère peut sembler aberrante aux impies, mais se sentir diminué à ce point le blessait profondément. J'ai partagé ce fardeau tous les jours."
Elle a trente ans, il en compte le double. Voici la passion démentielle entre deux êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer.
Passionnément, Catherine Siguret signe
le troisième volet d'une trilogie de l'enfermement. Avec Pas du tous, elle
en atteint le paroxysme.
" Le très grand Sergio V. est né par le siège à près de cinq kilos dans une petite maison blanche de Djerba-la-douce, Djerba-la-fidèle, celle des dépliants de vacances en gros. De ces deux caractéristiques, la douce et la fidèle, il n'en retiendrait aucune: son âme était rude comme la montagne, et j'ai toujours estimé qu'il me trompait à tour de bras, pour des raisons que je te dirai plus tard. Il avait huit frères et soeurs, mais comme il s'est trouvé dernier-né, sa mère a vite oublié que les autres existaient. Il a donc grandi comme un dieu, ceci expliquant cela. C'est à force de maturité et de cours d'histoire qu'il a fini par ne se considérer que comme le fils de Dieu. Il était juif. Il n'eut donc pas à souffrir de la concurrence de Jésus, mais ce premier dépit de taille, n'être que le fils, concourrait beaucoup à son ultérieure mauvaise humeur chronique. Cette altération du caractère peut sembler aberrante aux impies, mais se sentir diminué à ce point le blessait profondément. J'ai partagé ce fardeau tous les jours."
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