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Tout petit traité de narratologie buissonnière, à l'usage des professeurs de français qui envisagent de former non de tout
petits (et très mauvais) narratologues mais des amateurs éclairés de récits de
fiction
EAN13
9782870374962
ISBN
978-2-87037-496-2
Éditeur
Presses universitaires de Namur
Date de publication
Collection
Diptyque
Nombre de pages
118
Dimensions
16 x 17,8 cm
Poids
200 g
Langue
français
Code dewey
370
Fiches UNIMARC
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Tout petit traité de narratologie buissonnière

à l'usage des professeurs de français qui envisagent de former non de tout petits (et très mauvais) narratologues mais des amateurs éclairés de récits de fiction

Presses universitaires de Namur

Diptyque

Offres

" Traité de narratologie " Donc ouvrage didactique, exposé systématique d’un
ensemble de sujets concernant une matière. Il ne s’agit effectivement pas
d’autre chose. Il ne s’agit pas d’un livre exemplifiant l’usage de la
narratologie que je préconise. Mais " tout petit " traité. Mais narratologie "
buissonnière ". Je me suis imposé la limite d’une centaine de pages et j’ai
adopté une allure de flânerie. Je n’ai rien fait rien d’autre que grappiller
dans l’ensemble des savoirs accumulés depuis une quarantaine d’années.
Grappiller, mais pas selon mon caprice : compte tenu de mon lecteur
destinataire : les " professeurs de français qui envisagent de former des
amateurs éclairés de récits de fiction ". Beaucoup d’enseignants ne
connaissent de la narratologie que les premiers travaux. Souvent à travers des
ouvrages de vulgarisation, ou de fort hasardeuses synthèses de ces ouvrages-
là. Leur viatique se réduit ainsi à quelques schémas et à une liste des
principales figures du discours narratif. De ce bagage, ils ne se servent
guère pour voyager en littérature. Je veux dire en ces domaines de la
production scripturale où s’impose une qualité d’attention correspondant à
l’intention artistique. Ne s’en servant guère eux-mêmes à cette fin, ils
n’envisagent pas autre chose que la transmission, à leurs élèves, du bagage en
question. Et la littérature fait alors, en quelque sorte, office de passeport
pour la narratologie : celle-ci a droit de séjour en classe de français parce
que celle-là a servi à en exemplifier les contenus. Monde à l’envers. Carnaval
pédagogique. A ceci près que les élèves ne sont pas – ou si rarement ! – à la
fête. Au lieu d’être initiés à une forme d’art qui leur parle du monde perçu,
compris, ressenti affectivement par des êtres singuliers, ils sont rompus à
reconnaître des procédés dont le rapport avec leur expérience esthétique n’est
guère mis en question. J’ai donc tenté quelque chose pour éviter cela. En m’en
tenant à une quantité d’informations qui ne devrait pas rebuter. En partant du
connu pour aller vers ce qui l’est moins. En évitant le jargon chaque fois que
possible. En renvoyant pour les détails à des écrits plus savants. Et surtout,
en prenant le soin d’arrimer constamment mon propos à ces trois questions
fondamentales : à quoi l’amateur peut-il être sensible ? De quels mots a-t-il
besoin pour dire qu’il aime ou qu’il n’aime pas ? De quelles connaissances, de
quelles " lumières " peut-on le pourvoir si par-dessus tout il importe que,
pour être " éclairé ", il n’en reste pas moins " amateur " – ou qu’il le soit
même un peu plus encore ? J.-L. Dumortier
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