Le silence de Dieu

Quand trois religions se réclament du même Dieu qui leur « parle », dans la Torah pour le judaïsme (écrite au IXe siècle avant J.C), les Évangiles pour le christianisme (1e siècle), et le Coran pour l'islam (VIIe siècle), n'est-il pas légitime de confronter entre elles ces Paroles successives, inscrites et figées dans leurs Livres Saints, pour en saisir la pertinence et
la progression dans la Révélation ? D'autant que, selon les Écritures, c'est le même envoyé de Dieu, l'archange Gabriel, qui intervient à l'origine des Évangiles (annonce faite à Marie) et du Coran (« dicté », paraît-il, textuellement au Prophète Mahomet).
De ce livre, Dieu est le personnage central. De lui on ne sait avec certitude que deux choses :
- nul ne l'a jamais vu. Personne ne peut le décrire dans sa réalité visuelle ;
- il n'a jamais rien écrit de sa propre main, aucun des textes Saints ou Sacrés qui lui sont attribués. C'est toujours la main de l'homme qui a tenu la plume...
Ce Dieu, qui était très « bavard » au début, est soudain devenu silencieux. Tellement silencieux que beaucoup en ont conclu qu'il n'existait pas. Pour montrer que « le silence de Dieu » ne signifie pas son absence, Dieu n'est-il pas en train de se révéler à nouveau, à chacun, mondialement, librement, loin des dogmes, des rituels et des Credo, et d'une manière totalement
inattendue ?
Tel est l'objet de cet ouvrage.