- EAN13
- 9782490656073
- ISBN
- 978-2-490-65607-3
- Éditeur
- NUIT NOIRE
- Date de publication
- 08/05/2021
- Nombre de pages
- 60
- Dimensions
- 28,5 x 20,5 cm
- Poids
- 701 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Depuis 2014, Rafael documente la situation en Ukraine et les multiples facettes de sa société : la révolution à Kiev, le référendum en Crimée, la guerre dans le Donbass...
Aujourd'hui, mélangeant plusieurs formes d'écritures et formats, il se consacre à la réalisation de projets documentaires en Europe de l'Est, dans les Balkans et au Moyen-Orient. En octobre 2020, il est blessé par un bombardement avec son collègue du journal Le Monde, lors du conflit au Haut-Karabakh.
Territory est le deuxième volet de son projet éditorial sur l'Ukraine.
A travers cet ouvrage Rafael assume de se distancier du documentaire pour plonger ailleurs. En choisissant le négatif, la faille qu’il ouvre est spatio-temporelle.
Les câbles électriques découpent des tessons de ciel carbone. Plantés dans la neige sombre ou la boue blanche : des poteaux nus, des masures détruites, des statues de Lénine...
Quant aux êtres humains, ils sont sans visage. Comme saisis en vision thermique, ils apparaissent en surbrillance, réduits à leur condition de cibles. Réfléchir en négatif, c’est considérer l’absence. La photographie en couleur est le domaine de l’humanité et de la souffrance ; le noir et blanc celui de l’Histoire et de la tragédie.
Aujourd'hui, mélangeant plusieurs formes d'écritures et formats, il se consacre à la réalisation de projets documentaires en Europe de l'Est, dans les Balkans et au Moyen-Orient. En octobre 2020, il est blessé par un bombardement avec son collègue du journal Le Monde, lors du conflit au Haut-Karabakh.
Territory est le deuxième volet de son projet éditorial sur l'Ukraine.
A travers cet ouvrage Rafael assume de se distancier du documentaire pour plonger ailleurs. En choisissant le négatif, la faille qu’il ouvre est spatio-temporelle.
Les câbles électriques découpent des tessons de ciel carbone. Plantés dans la neige sombre ou la boue blanche : des poteaux nus, des masures détruites, des statues de Lénine...
Quant aux êtres humains, ils sont sans visage. Comme saisis en vision thermique, ils apparaissent en surbrillance, réduits à leur condition de cibles. Réfléchir en négatif, c’est considérer l’absence. La photographie en couleur est le domaine de l’humanité et de la souffrance ; le noir et blanc celui de l’Histoire et de la tragédie.
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