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Les yeux du crépuscule
EAN13
9782371451421
ISBN
978-2-37145-142-1
Éditeur
Petit véhicule
Date de publication
Collection
L'OR DU TEMPS
Nombre de pages
110
Dimensions
21,4 x 21,9 x 0,5 cm
Poids
250 g
Langue
français
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Les yeux du crépuscule

Petit véhicule

L'Or Du Temps

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Je le sens, ta poésie a soif d’un tel mot qui s’échappe constamment, et tu vas en toi le traquer, infatigable tu le captures encore et encore… Comment fais-tu ? Aimer est déjà un prodige, mots invisibles qui modèlent nos visages mais aussi nous créent en nous guettant, petite chasse du chasseur chassé ! Le poète ne peut terrasser le mot… le silence peut-être ? et encore ! Dans cette tâche incertaine la solitude serait certainement plus exemplaire, mais non, car où seraient alors les rencontres avec les êtres aimés et parfois rêvés, la douceur jamais aigre de ta poésie ? Tel un géographe nostalgique tu lèves le relief des caractères éternels, légèrement appuyés par l’amour omniprésent et le respect des hommes et des femmes en train de se faire et de se défaire. C’est le lot ! C’est le témoignage d’un affleurement qu’en tant qu’aveugle tout lecteur déchiffre malgré tout à sa façon, il rend en nous une sagacité, ne fait jamais saigner les modèles qui, fatalement, deviennent chez toi d’universelles figures. Merci donc et vivons ! - Claude Bugeon,février 2016 Lettre à l’Argonaute Gilles Bourgeade (extrait) Cher Gilles, Est-ce photographie ? Est-ce peinture ? Est-ce ni l’un ni l’autre ? Un peintre lit le texte d’un poète, un récit orphique de la quête amoureuse. Un poème délivre des images, des métaphores inédites travaillées au bleu de chauffe des nuits. Gilles en son atelier peint d’après modèles, des nues au corps tentant, leur beauté sensuelle et discrète. Ses regards saisissent des paysages familiers comme la montagne Sainte-Victoire qui nourrit son art. Le peintre fixe ses fugitives et mémorables impressions, au jour le jour. Quand la lecture de son regard pénètre l’étoffe du poème, les images du poème, les images de la femme d’amour inventée par le poète parce que coulent dans les veines de l’aimée l’âme de Mélusine, de Guenièvre, d’Eurydice ou de Maïlis, naissent alors les oeuvres de ce livre. - Luc Vidal
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