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EAN13
9782956237136
ISBN
978-2-9562371-3-6
Éditeur
JOUTEUR JB
Date de publication
Collection
CHRONIQUES
Nombre de pages
237
Dimensions
21 x 14,8 cm
Poids
300 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Chroniques d'un avatar tome 1

Jouteur Jb

Chroniques

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La couverture est simple d'inspiration science-fiction. J'aime le visage à demi dématérialisé. Une face réelle, une face virtuelle. Des yeux différents... On sent la dualité du personnage. Le clavier, les puces, tout est axé sur les nouvelles technologies. Je pense que les éléments sont bien choisis mais la couverture aurait mérité une meilleure conception.

Le résumé nous invite à découvrir l'univers des jeux de rôle. L'arrivée d'un personnage virtuel dans le réel de Coralie va bouleverser sa vie. Un être imaginaire s'est introduit dans son monde. Dès lors, comment garder toute sa lucidité face à une vérité qui n'en est peut-être pas une ? Comment renvoyer cette tueuse dans son monde ? Voilà qui m'intrigue et me pousse à lire cet ouvrage.

Dans un futur proche, le roman commence comme une pièce de théâtre. On y présente les comédiens dont Coralie, 19 ans. Puis, le spectacle est lancé !

Nous faisons connaissance avec Coralie, une jeune fille intelligente (elle possède une mémoire incroyable et une solide culture) se trouve enfermée dans un hôpital psychiatrique. Elle semble souffrir de schizophrénie de type paranoïde et échange avec des interlocuteurs invisibles dont Saint Thomas. L'autre est un avatar Asuna, une très belle femme fatale. Le contraire de Coralie qui en dépit d'être surdouée se sent moche et ennuyeuse. Un avatar ? Oui, car la patiente est décrite comme "folle" ne pouvant plus distinguer la différence entre le monde réel et imaginaire. Mais l'est-elle pour autant ?
En parallèle de Coralie, nous suivons le combat intérieur d'un homme, Ellis Winder, le père de Coralie, réfugié dans un camping-car non loin de sa maison. Prêt à affronter ses ténèbres, il décide d'y remettre les pieds huit mois après. Enfin, il y a aussi Benjamin, un art-thérapeute qui arrive à l'hôpital avec un projet et qui va tenter une approche avec Coralie.

Une atmosphère lourde...
L'histoire est prenante. C'est indéniable. D'une densité presque palpable. L'ambiance de ce roman n'est pas ce que je décrirais comme joyeuse. C'est feutré, intrigant, comme un voile opaque qui enlacerait les personnages pour mieux nous induire en erreur. Un sentiment de méfiance se ressent du début à la fin. On effleure la souffrance paternelle d'Ellis Winder qui se noie dans des plaisirs artificiels en visionnant les films de Coralie dans lesquels cette dernière s'épanche sur son mal-être au sein de cette demeure familiale, elle aussi, touchée par un drame. Après huit mois passés dans un camping-car, il décide d'affronter ses propres fantômes.
On prend connaissance de la vulnérabilité de Coralie. Elle peut se montrer émouvante en certaines occasions et cruelle, voire pratiquement insensible dans d'autres. Ses récits sont froids et détachés. Parfois, on bascule dans l'horreur lorsqu'elle relate les faits qui se sont déroulés chez elle. Pour faire transparaître ses rares émotions, elle distribue à tout-va des citations et entre dans une joute avec le thérapeute. Et là,
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