- EAN13
- 9782348042935
- ISBN
- 978-2-348-04293-5
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 14/08/2019
- Collection
- MOUVE SOCIAL (LMS 000266)
- Nombre de pages
- 156
- Dimensions
- 23,5 x 15,5 x 1 cm
- Poids
- 256 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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À l’heure où l’économie sociale – ou sociale et solidaire (ESS) – occupe une place croissante dans notre pays, comme l’a montré la loi Hamon en 2014, le dossier du Mouvement social consacré au mouvement coopératif, l’une des trois branches de l’ESS, vient à son heure.
Le mouvement coopératif est d’abord une réponse collective à la révolution industrielle. En France, ses trois principales composantes – la coopération agricole, la coopération de consommation et la coopération de production – font leurs premiers pas au milieu du XIXe siècle et se développent une trentaine d’années plus tard. Elles se dotent alors de structures nationales – Société nationale d’encouragement à l’agriculture (1880), Chambre consultative des associations ouvrières de production (1884), Fédération nationale des coopératives de consommation (FNCC, 1912). Partis et syndicats constituent au même moment des organisations analogues. À l’exception de la coopération agricole, la coopération est un mouvement essentiellement urbain. La coopération de consommation ne cesse d’élargir son influence de la Grande Guerre (900 000 coopérateurs, soit 3,5 millions de personnes avec leur famille) jusqu’aux années 1980, où elle regroupe 3 500 000 adhérents. Le bilan de la coopération de production est beaucoup plus modeste, puisque celle-ci passe de 20 000 à 40 000 personnes durant la même période.
L’histoire du mouvement coopératif est bien plus complexe que ce qu’en retient aujourd’hui sa mémoire. Le socialisme utopique y a son importance, mais il ne doit pas faire oublier celles du catholicisme, du libéralisme et du solidarisme, ce dernier à partir de la fin du XIXe siècle.
Le mouvement coopératif est d’abord une réponse collective à la révolution industrielle. En France, ses trois principales composantes – la coopération agricole, la coopération de consommation et la coopération de production – font leurs premiers pas au milieu du XIXe siècle et se développent une trentaine d’années plus tard. Elles se dotent alors de structures nationales – Société nationale d’encouragement à l’agriculture (1880), Chambre consultative des associations ouvrières de production (1884), Fédération nationale des coopératives de consommation (FNCC, 1912). Partis et syndicats constituent au même moment des organisations analogues. À l’exception de la coopération agricole, la coopération est un mouvement essentiellement urbain. La coopération de consommation ne cesse d’élargir son influence de la Grande Guerre (900 000 coopérateurs, soit 3,5 millions de personnes avec leur famille) jusqu’aux années 1980, où elle regroupe 3 500 000 adhérents. Le bilan de la coopération de production est beaucoup plus modeste, puisque celle-ci passe de 20 000 à 40 000 personnes durant la même période.
L’histoire du mouvement coopératif est bien plus complexe que ce qu’en retient aujourd’hui sa mémoire. Le socialisme utopique y a son importance, mais il ne doit pas faire oublier celles du catholicisme, du libéralisme et du solidarisme, ce dernier à partir de la fin du XIXe siècle.
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