Femmes sur l'Estuaire ou Patronnes sur les trois rivières

Des charrettes aux chemins de fer et des bateaux à voiles aux bateaux à vapeur, c’est le temps où les puissantes étraves d’acier remplacent celles en bois de chêne. C’est l’époque ultime — le XIXe siècle — où l’on pouvait marier le vignoble à l’estuaire, patrimoines inséparables depuis la nuit des temps. Une évocation brillante de la batellerie au XIXe siècle basée sur un triple récit de vie au travers des destinées d’Hélène, patronne du bateau l’Helena, la femme qui parlait aux étoiles ; de Marie, fille et femme de gabarier de Gironde, dont le mari est condamné au bagne par la folie d’un châtelain ; de Charlotte qui vient de sauver une vie : vous l’entendrez au gré des vents et des courants sur nos trois rivières, sa voix retentira aussi bien sur les vignobles du domaine Souley Sainte-Croix que dans les salons de Lafaurie de Monbadon.Dans le droit fil de ses précédents romans dont le héros principal reste, encore et toujours, l’Estuaire de la Gironde (et ses deux fleuves : Dordogne et Garonne) et sa batellerie, l’auteur nous invite à découvrir ces femmes sur l’Estuaire aux personnalités attachantes, aux caractères bien trempés et qui savaient mener aussi bien les hommes que les bateaux...Jean-Paul Videau est né sur un bateau, au large de l’Île Verte dans l’estuaire de la Gironde, c’est tout dire... Quinze ans de vie sur les gabares et, à l’âge adulte, patron marinier... De ses innombrables souvenirs sont déjà nés une série de romans, recueils, poèmes, récits pour enfants.