- EAN13
- 9782111294042
- ISBN
- 978-2-11-129404-2
- Éditeur
- IGPDE
- Date de publication
- 13/12/2016
- Collection
- ANIMATION DE LA
- Séries
- Journées d'études Les finances, un ministère en guerre, un ministère dans la guerre, 1914-1918
- Nombre de pages
- 278
- Dimensions
- 22 x 16 x 1,4 cm
- Poids
- 416 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 330
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
finances publiques en temps de guerre, 1914-1918
Déstabilisation Et Recomposition Des Pouvoirs
quennouëlle-corre l. Descamps f.
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Journées d'études Les finances, un ministère en guerre, un ministère dans la guerre, 1914-1918, La rupture ? La Grande guerre, l'Europe et le XXe siècle, Journée d'études du 9 novembre 2018, [paris, ministère de l'économie et des finances]Florence Descamps, Patrick Fridenson, Laure Quennouëlle-Corre, Pierre-Cyrille HautcoeurIgpde28,00
Titre: Finances publiques en temps de guerre, 1914-1918
Theme1: Economie - Histoire économique
Theme2: Droit - Finances publiques - Autres ouvrages
Résumé: La Grande Guerre constitue un tournant majeur dans la gestion des finances publiques au XXe siècle. En préférant essentiellement l'emprunt à l'impôt pour faire face aux dépenses de guerre, les pays belligérants ouvrent en effet le cycle durable du déficit budgétaire, de l'endettement, de la dépréciation monétaire et de l'inflation. Mais au-delà des questions de financement, c'est l'ensemble du système de gestion des finances publiques qui se voit déstabilisé par le choc de la mobilisation générale, par la durée non prévue du conflit et par les défaillances ou les insuffisances de l'État libéral hérité du XIXe siècle.
Faisant suite à un premier volume consacré au « troisième front » et à « la mobilisation financière », ce deuxième volume s'attache plus particulièrement à évaluer l'impact du conflit sur les institutions politiques et financières aux prises avec les dépenses de guerre (gouvernement, commissions parlementaires, ministère des Finances, Cour des comptes, corps de contrôle, organisations non gouvernementales, banques). La désorganisation et le désordre des circuits comptables, le relâchement ou la disparition des contrôles budgétaires et juridictionnels, les inadaptations et les improvisations administratives se combinent cependant avec des innovations gestionnaires qui manifestent la capacité des acteurs publics à affronter l'urgence et la nécessité. De la conduite de la guerre émergent les traits encore flous d'une nouvelle figure de l'État, un État sommé de prévoir, diriger, organiser et contrôler.
Une bibliographie thématique enrichie complète cet ouvrage qui vient éclairer d'un jour nouveau les formes financières du « gouvernement de guerre » de 1914 à 1918.
Theme1: Economie - Histoire économique
Theme2: Droit - Finances publiques - Autres ouvrages
Résumé: La Grande Guerre constitue un tournant majeur dans la gestion des finances publiques au XXe siècle. En préférant essentiellement l'emprunt à l'impôt pour faire face aux dépenses de guerre, les pays belligérants ouvrent en effet le cycle durable du déficit budgétaire, de l'endettement, de la dépréciation monétaire et de l'inflation. Mais au-delà des questions de financement, c'est l'ensemble du système de gestion des finances publiques qui se voit déstabilisé par le choc de la mobilisation générale, par la durée non prévue du conflit et par les défaillances ou les insuffisances de l'État libéral hérité du XIXe siècle.
Faisant suite à un premier volume consacré au « troisième front » et à « la mobilisation financière », ce deuxième volume s'attache plus particulièrement à évaluer l'impact du conflit sur les institutions politiques et financières aux prises avec les dépenses de guerre (gouvernement, commissions parlementaires, ministère des Finances, Cour des comptes, corps de contrôle, organisations non gouvernementales, banques). La désorganisation et le désordre des circuits comptables, le relâchement ou la disparition des contrôles budgétaires et juridictionnels, les inadaptations et les improvisations administratives se combinent cependant avec des innovations gestionnaires qui manifestent la capacité des acteurs publics à affronter l'urgence et la nécessité. De la conduite de la guerre émergent les traits encore flous d'une nouvelle figure de l'État, un État sommé de prévoir, diriger, organiser et contrôler.
Une bibliographie thématique enrichie complète cet ouvrage qui vient éclairer d'un jour nouveau les formes financières du « gouvernement de guerre » de 1914 à 1918.
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