Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Chère brigande (Lettre à Marion du Faouët)
EAN13
9782848052229
Éditeur
Sabine Wespieser Éditeur
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Chère brigande (Lettre à Marion du Faouët)

Sabine Wespieser Éditeur

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782848052229
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.99

  • Aide EAN13 : 9782848052236
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.99

Autre version disponible

La silhouette libre et rebelle de Marion du Faouët, « Robin des bois »
bretonne qui, dans les premières années du XVIIIe siècle, prenait aux riches
pour redistribuer aux pauvres, a toujours fasciné Michèle Lesbre. Parce qu’une
femme aux cheveux roux prénommée Marion, qui avait élu domicile dans une
boutique désaffectée en bas de chez elle, a soudain disparu, les traits de
l’autre Marion, la « chère brigande », se superposent à ceux de la SDF
parisienne. L’écrivain décide alors de partir sur les traces de l’insoumise
bretonne, qui mourut sur le gibet à trente-huit ans, lui adressant, pour
conjurer l’injustice du monde et sa propre impuissance, une longue lettre. À
la faveur du trajet en train vers Quimper, les souvenirs d’une autre époque de
sa vie resurgissent, quand, jeune militante, elle manifestait contre la guerre
d’Algérie ou, institutrice, elle apprenait à lire aux enfants. La vie de
Marion agit comme un miroir tendu à ses utopies et à ses révoltes passées : à
dix-huit ans, Marion, elle, créait une bande de brigands. Avec des comparses
recrutés parmi ses proches, elle allait écumer les bois et redresser les
torts. Le Faouët, les monts d’Arrée, Quimper : tous ces lieux, où Marion a
vécu et que l’enquêteuse arpente, ravivent la vaillance et l’impétueuse
générosité de son héroïne. Michèle Lesbre, dans ce texte lumineux, laisse
sonner le rire frondeur d’une gamine formée à l’école de la vie, d’une grande
amoureuse et d’une femme qui a lutté à sa façon contre une misère choquante.
Une belle manière de nous parler d’elle, de nous, du monde dans lequel nous
vivons. Sa lettre s’achève ainsi : Dors tranquille, chère brigande, tu m’as
sauvée pendant quelques jours de notre démocratie malade, des grands voleurs
qui, eux, ne sont presque jamais punis parce qu’ils sont puissants, de ce
monde en péril. Tu n’étais pas un ange, mais les anges n’existent pas.
S'identifier pour envoyer des commentaires.