- EAN13
- 9782821829039
- Éditeur
- Presses Universitaires de Liège
- Date de publication
- 31/07/2013
- Collection
- Kernos suppléments
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Idia kai dèmosia
Les cadres « privés » et « publics » de la religion grecque antique
Presses Universitaires de Liège
Kernos suppléments
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782821829039
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L'opposition structurale tracée entre privé et public à partir de deux
concepts grecs fut, pour un temps, un instrument d'investigation précieux pour
les historiens et les anthropologues de la culture de la Grèce antique, en
particulier dans le champ de l'histoire des institutions politiques et dans
celui de l'histoire des religions. Cette opposition a toutefois fini par
dessiner des frontières artificielles et imperméables dans des domaines de la
réalité sociale qui souvent se recoupent et se superposent. Des
questionnements récents ont tenté d'évaluer la pertinence de tels concepts,
dans des communautés où l'engagement des individus relève du domaine commun,
et ce volume participe résolument de cette réflexion critique. Les
interférences entre «public» et «privé» sont tour à tour examinées, par
l'analyse de cas précis, dans les domaines des pratiques religieuses, de
l'administration du droit, de la littérature (tragédie), de la vie politique
et de la pensée philosophique. À l'opposition binaire trop rigide se
substituent des concepts plus dynamiques tels que ceux de «cercle de
sociabilité», de «publicité» (par les pratiques de l'écriture), de «sanction
sociale» (d'une pratique individuelle et volontaire), de «personne sociale»
(avec l'image collective dont elle fait l'objet). La consécration
d'inscriptions dans les sanctuaires des dieux de la cité, les fonctions
publiques de prêtrise assumées aussi bien par des citoyens que par des femmes
de citoyen, les pratiques funéraires partagées entre procession publique et
rites domestiques, les fonctions sociales assumées par des femmes de citoyens,
les pratiques funéraires partagées entre procession publique et rites
domestiques, les fonctions sociales assumées par des associations dans
lesquelles on adhère individuellement au service rendu à Dionysos, les cultes
à mystères, où l'adhésion individuelle se traduit par des rites initiatiques
commubautaires et inscrits dans le calendrier officiel de la cité, les
dédicaces singuières dans le cadre des nouveaux cultes communs rendus aux
souverains hellénistiques, les charges publiques assumées par les adeptes de
l'épicurisme, tout dans les pratiques de la vie sociale et civique des Grecs
jusqu'à la période romaine dit les immanquables interférences et les
nombreuses interactions qui rendent caduque toute distinction entre sphère
privée et sphère publique.
concepts grecs fut, pour un temps, un instrument d'investigation précieux pour
les historiens et les anthropologues de la culture de la Grèce antique, en
particulier dans le champ de l'histoire des institutions politiques et dans
celui de l'histoire des religions. Cette opposition a toutefois fini par
dessiner des frontières artificielles et imperméables dans des domaines de la
réalité sociale qui souvent se recoupent et se superposent. Des
questionnements récents ont tenté d'évaluer la pertinence de tels concepts,
dans des communautés où l'engagement des individus relève du domaine commun,
et ce volume participe résolument de cette réflexion critique. Les
interférences entre «public» et «privé» sont tour à tour examinées, par
l'analyse de cas précis, dans les domaines des pratiques religieuses, de
l'administration du droit, de la littérature (tragédie), de la vie politique
et de la pensée philosophique. À l'opposition binaire trop rigide se
substituent des concepts plus dynamiques tels que ceux de «cercle de
sociabilité», de «publicité» (par les pratiques de l'écriture), de «sanction
sociale» (d'une pratique individuelle et volontaire), de «personne sociale»
(avec l'image collective dont elle fait l'objet). La consécration
d'inscriptions dans les sanctuaires des dieux de la cité, les fonctions
publiques de prêtrise assumées aussi bien par des citoyens que par des femmes
de citoyen, les pratiques funéraires partagées entre procession publique et
rites domestiques, les fonctions sociales assumées par des femmes de citoyens,
les pratiques funéraires partagées entre procession publique et rites
domestiques, les fonctions sociales assumées par des associations dans
lesquelles on adhère individuellement au service rendu à Dionysos, les cultes
à mystères, où l'adhésion individuelle se traduit par des rites initiatiques
commubautaires et inscrits dans le calendrier officiel de la cité, les
dédicaces singuières dans le cadre des nouveaux cultes communs rendus aux
souverains hellénistiques, les charges publiques assumées par les adeptes de
l'épicurisme, tout dans les pratiques de la vie sociale et civique des Grecs
jusqu'à la période romaine dit les immanquables interférences et les
nombreuses interactions qui rendent caduque toute distinction entre sphère
privée et sphère publique.
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