- EAN13
- 9782756411767
- Éditeur
- Pygmalion
- Date de publication
- 23/10/2013
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782756411750
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Papier - Pygmalion 23,90
On a tendance aujourd’hui à associer au carnaval de Venise une image figée qui
nous aurait été léguée par le XVIIIe siècle. Pourtant l’histoire de ce moment
festif est beaucoup plus longue et complexe. Au carnaval civique destiné à
façonner au Moyen Âge la cohésion sociale et politique de la commune, succéda
un carnaval voulu par l’aristocratie et associant le peuple aux jeux publics
pour mieux dire au monde la puissance et la fascination de cette ville hors du
commun. Lorsqu’à la fin du XVIe siècle la primauté commerciale et politique de
la Sérénissime en Europe finit par s’essouffler, le carnaval prit le relais
des fastes de l’économie marchande et de la diplomatie en accueillant les
princes d’Europe et en s’ouvrant à l’opéra. Puis, alors que la ville se
repliait sur ses possessions de Terre ferme, le carnaval devint plus monotone,
cachant surtout la crise sinon économique, du moins morale, politique et
sociale de la République, avant de se réduire au XIXe siècle. Son retour en
1980 a réalisé un subtil mélange : ressusciter une fête urbaine qui renvoie
aux fastes baroques du XVIIe siècle tout en l’associant aux souvenirs de
Vivaldi, de Pietro Longhi et de Goldoni, contemporains du siècle des Lumières.
C’est cette passionnante histoire qui est ici racontée.
nous aurait été léguée par le XVIIIe siècle. Pourtant l’histoire de ce moment
festif est beaucoup plus longue et complexe. Au carnaval civique destiné à
façonner au Moyen Âge la cohésion sociale et politique de la commune, succéda
un carnaval voulu par l’aristocratie et associant le peuple aux jeux publics
pour mieux dire au monde la puissance et la fascination de cette ville hors du
commun. Lorsqu’à la fin du XVIe siècle la primauté commerciale et politique de
la Sérénissime en Europe finit par s’essouffler, le carnaval prit le relais
des fastes de l’économie marchande et de la diplomatie en accueillant les
princes d’Europe et en s’ouvrant à l’opéra. Puis, alors que la ville se
repliait sur ses possessions de Terre ferme, le carnaval devint plus monotone,
cachant surtout la crise sinon économique, du moins morale, politique et
sociale de la République, avant de se réduire au XIXe siècle. Son retour en
1980 a réalisé un subtil mélange : ressusciter une fête urbaine qui renvoie
aux fastes baroques du XVIIe siècle tout en l’associant aux souvenirs de
Vivaldi, de Pietro Longhi et de Goldoni, contemporains du siècle des Lumières.
C’est cette passionnante histoire qui est ici racontée.
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