- EAN13
- 9782753549258
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 22/06/2016
- Collection
- ENQUETES ET DOC
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Relations internationales et stratégie
De la guerre froide à la guerre contre le terrorisme
Presses universitaires de Rennes
Enquetes Et Doc
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753549258
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
6.99
Autre version disponible
Depuis l’origine, l’orientation atlantique des recherches en histoire menées à
l’université de Nantes a été, très largement, une orientation internationale :
c’est ce dont témoigne aujourd’hui l’intitulé même du laboratoire sous l’égide
duquel est publiée cette revue, le Centre d’études en histoire internationale
et atlantique (CRHIA). De cela, les raisons sont bien connues. L’histoire
elle-même d’abord : l’appartenance atlantique de Nantes a toujours été, pour
la ville et son port, synonyme d’ouverture globale, et cette donnée ne pouvait
que s’imposer aux historiens de son université. D’où, ensuite, le rôle de ces
derniers : depuis les années soixante, la présence des historiens nantais dans
le domaine des relations internationales à l’époque contemporaine – mais aussi
moderne – a été une constante, qui a fait de celle-ci l’une des rares
universités françaises non parisiennes à pouvoir compter dans ce
domaine.L’implantation à Nantes à la fin des années quatre-vingt d’une partie
des archives du ministère des Affaires étrangères, enfin, a tout à la fois
consacré et pérennisé cette réalité en permettant aux enseignants-chercheurs
et à leurs étudiants en maî-trise ou en DEA ainsi qu’à leurs doctorants
d’alimenter leurs travaux à des fonds dont la richesse est indiscutable.
Depuis bientôt une génération, le Centre des archives diplomatiques de Nantes
(CADN) aura ainsi représenté, en fonction des sujets ou des périodes, pour
certains le lieu principal de leurs recherches et, pour d’autres, le non moins
indispensable terrain d’initiation au travail de l’historien, préalable à
l’exploitation d’autres fonds en France comme à l’étranger.Mais les archives
ne sont pas tout : de plus en plus, les historiens contemporanéistes
s’estiment fondés à étudier un passé récent, voire proprement contemporain,
avec les méthodes de l’histo-rien, y compris lorsque lesdites archives ne sont
pas encore disponibles : pourquoi en effet devraient-ils, au profit d’autres
disciplines, se refuser à l’intelligence du temps présent ? Les historiens
nantais, étudiants ou professeurs, ne sont pas en reste à cet égard : en
témoignent les sujets traités par les uns et les autres, dont les
problématiques ou les périodes s’inscrivent bien souvent dans une volonté de
forte présence sur le terrain du très contemporain.
l’université de Nantes a été, très largement, une orientation internationale :
c’est ce dont témoigne aujourd’hui l’intitulé même du laboratoire sous l’égide
duquel est publiée cette revue, le Centre d’études en histoire internationale
et atlantique (CRHIA). De cela, les raisons sont bien connues. L’histoire
elle-même d’abord : l’appartenance atlantique de Nantes a toujours été, pour
la ville et son port, synonyme d’ouverture globale, et cette donnée ne pouvait
que s’imposer aux historiens de son université. D’où, ensuite, le rôle de ces
derniers : depuis les années soixante, la présence des historiens nantais dans
le domaine des relations internationales à l’époque contemporaine – mais aussi
moderne – a été une constante, qui a fait de celle-ci l’une des rares
universités françaises non parisiennes à pouvoir compter dans ce
domaine.L’implantation à Nantes à la fin des années quatre-vingt d’une partie
des archives du ministère des Affaires étrangères, enfin, a tout à la fois
consacré et pérennisé cette réalité en permettant aux enseignants-chercheurs
et à leurs étudiants en maî-trise ou en DEA ainsi qu’à leurs doctorants
d’alimenter leurs travaux à des fonds dont la richesse est indiscutable.
Depuis bientôt une génération, le Centre des archives diplomatiques de Nantes
(CADN) aura ainsi représenté, en fonction des sujets ou des périodes, pour
certains le lieu principal de leurs recherches et, pour d’autres, le non moins
indispensable terrain d’initiation au travail de l’historien, préalable à
l’exploitation d’autres fonds en France comme à l’étranger.Mais les archives
ne sont pas tout : de plus en plus, les historiens contemporanéistes
s’estiment fondés à étudier un passé récent, voire proprement contemporain,
avec les méthodes de l’histo-rien, y compris lorsque lesdites archives ne sont
pas encore disponibles : pourquoi en effet devraient-ils, au profit d’autres
disciplines, se refuser à l’intelligence du temps présent ? Les historiens
nantais, étudiants ou professeurs, ne sont pas en reste à cet égard : en
témoignent les sujets traités par les uns et les autres, dont les
problématiques ou les périodes s’inscrivent bien souvent dans une volonté de
forte présence sur le terrain du très contemporain.
S'identifier pour envoyer des commentaires.