- EAN13
- 9782753530485
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 24/02/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les MJC
De l'été des blousons noirs à l'été des Minguettes, 1959-1981
Laurent Besse
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753530485
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Les Maisons des jeunes et de la culture (MJC) font partie de ces institutions
méconnues bien que souvent évoquées. Parfois confondues avec les Maisons de la
culture d’André Malraux, parfois assimilées à de simples maisons de jeunes,
elles sont victimes de l’ampleur de leur objectif : lier jeunesse et culture
dans une perspective d’éducation populaire. Ce livre retrace leur histoire à
leur apogée, entre 1959, lorsque la médiatisation du phénomène blousons noirs
favorise une mobilisation en leur faveur, et 1981, quand l’apparition du « mal
des banlieues » signalait un changement d’époque : l’insertion sociale des
jeunes devenait une priorité tandis que le lien entre jeunesse, loisirs et
action culturelle achevait de se dissoudre dans la crise du socio-culturel.
Entre ces deux dates, le millier de MJC que comptait alors le territoire a
connu une histoire aussi riche que mouvementée. La diversité des activités
abritées dans leurs murs n’a d’ailleurs pu que contribuer à rendre les MJC
difficilement saisissables : tour à tour foyers de jeunes et maisons pour
tous, proposant expérimentations théâtrales et ateliers de bricolage, espaces
de débats et sociabilité, elles furent aussi des pépinières pour la formation
de militants culturels et politiques locaux. Lieux singuliers qui ont pu être
présentés, parfois simultanément, comme des repaires de gauchistes, des
centres de propagande communiste et des terreaux de la deuxième gauche, les
MJC permettent de saisir la complexité de la vie associative, dans sa richesse
mais aussi sa difficulté.
méconnues bien que souvent évoquées. Parfois confondues avec les Maisons de la
culture d’André Malraux, parfois assimilées à de simples maisons de jeunes,
elles sont victimes de l’ampleur de leur objectif : lier jeunesse et culture
dans une perspective d’éducation populaire. Ce livre retrace leur histoire à
leur apogée, entre 1959, lorsque la médiatisation du phénomène blousons noirs
favorise une mobilisation en leur faveur, et 1981, quand l’apparition du « mal
des banlieues » signalait un changement d’époque : l’insertion sociale des
jeunes devenait une priorité tandis que le lien entre jeunesse, loisirs et
action culturelle achevait de se dissoudre dans la crise du socio-culturel.
Entre ces deux dates, le millier de MJC que comptait alors le territoire a
connu une histoire aussi riche que mouvementée. La diversité des activités
abritées dans leurs murs n’a d’ailleurs pu que contribuer à rendre les MJC
difficilement saisissables : tour à tour foyers de jeunes et maisons pour
tous, proposant expérimentations théâtrales et ateliers de bricolage, espaces
de débats et sociabilité, elles furent aussi des pépinières pour la formation
de militants culturels et politiques locaux. Lieux singuliers qui ont pu être
présentés, parfois simultanément, comme des repaires de gauchistes, des
centres de propagande communiste et des terreaux de la deuxième gauche, les
MJC permettent de saisir la complexité de la vie associative, dans sa richesse
mais aussi sa difficulté.
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