- EAN13
- 9782749235110
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 02/01/2013
- Collection
- Psychanalyse et clinique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Erès 25,00
Préface de Pierre Delion Pourquoi les enfants parlent-ils de monstres ? A
partir de situations cliniques, l’auteur interroge les fonctions que le
monstre assume dans leur vie psychique. A la différence du loup, de la
sorcière, voire de la bête, celui-là ne possède aucune forme préétablie, et
pourtant il fait partie des images fréquemment utilisées par les enfants pour
évoquer l’inquiétant. Le surgissement du monstre dans la clinique de l’enfant
correspond-il à une plainte de ce dernier, à un moment où il vient dire qu'il
ne comprend plus, qu'il est inquiet parce qu’il ne maîtrise plus ce qu’il voit
? Ou bien la présence du monstre témoigne-t-elle d’une mise en forme
esthétique de la vie fantasmatique ? Lorsque les mots manquent à dire la
réalité, le signifiant « monstre » n’est-il pas utilisé pour témoigner de
l'étrangeté d’un vécu, pour figurer une radicale différence entre soi et
l'autre ? L’expérience clinique de l’auteur suggère que c'est d’abord en tant
qu’image vue mais non reconnue que les monstres assument une fonction de
dévoilement d’un insu propre à la vie inconsciente. Virginie MARTIN-LAVAUD est
psychologue clinicienne dans l’Education nationale, docteur en
psychopathologie, chargée de cours à l’IUFM des Pays de la Loire et à
l’Institut de psychologie et sociologie appliquées de l’Université catholique
de l’Ouest. Mise en vente le 12 février 2009
partir de situations cliniques, l’auteur interroge les fonctions que le
monstre assume dans leur vie psychique. A la différence du loup, de la
sorcière, voire de la bête, celui-là ne possède aucune forme préétablie, et
pourtant il fait partie des images fréquemment utilisées par les enfants pour
évoquer l’inquiétant. Le surgissement du monstre dans la clinique de l’enfant
correspond-il à une plainte de ce dernier, à un moment où il vient dire qu'il
ne comprend plus, qu'il est inquiet parce qu’il ne maîtrise plus ce qu’il voit
? Ou bien la présence du monstre témoigne-t-elle d’une mise en forme
esthétique de la vie fantasmatique ? Lorsque les mots manquent à dire la
réalité, le signifiant « monstre » n’est-il pas utilisé pour témoigner de
l'étrangeté d’un vécu, pour figurer une radicale différence entre soi et
l'autre ? L’expérience clinique de l’auteur suggère que c'est d’abord en tant
qu’image vue mais non reconnue que les monstres assument une fonction de
dévoilement d’un insu propre à la vie inconsciente. Virginie MARTIN-LAVAUD est
psychologue clinicienne dans l’Education nationale, docteur en
psychopathologie, chargée de cours à l’IUFM des Pays de la Loire et à
l’Institut de psychologie et sociologie appliquées de l’Université catholique
de l’Ouest. Mise en vente le 12 février 2009
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