- EAN13
- 9782707332592
- Éditeur
- Les Éditions de Minuit
- Date de publication
- 02/1989
- Collection
- Philosophie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
Au début du XIVe siècle, Guillaume d’Ockham assigna à la philosophie une tâche
nouvelle, dont elle a encore à s’acquitter : penser la singularité de chaque
chose, décrire depuis ce point irréductible le contenu de l’expérience et le
fonctionnement du langage. Pour cerner ce projet, on propose ici une
interprétation systématique de la pensée d’Ockham. En affirmant résolument
leur singularité, il cherche dans les choses mêmes un point de départ modeste
pour la philosophie. C’est le projet d’une ontologie réduite à sa plus simple
expression. Il demande à l’expérience de montrer comment cet arbre, cette
pierre devient pour nous l’élément d’une série – les arbres, les pierres.
C’est le projet d’un empirisme. Il demande au langage de montrer que l’on
peut, fût-ce par des termes généraux, signifier des choses singulières, afin
d’analyser la référence sous toutes ses formes. C’est le projet d’un
nominalisme. Singularité, sérialité, référence : trois faits fondateurs et
trois questions à nouveau ouvertes. Qu’est-ce que le singulier ? Comment,
autour de lui, constituer des séries ? Comment le signifier ? Cet ouvrage est
paru en 1989.
*[XVIIIe]: 18e siècle
nouvelle, dont elle a encore à s’acquitter : penser la singularité de chaque
chose, décrire depuis ce point irréductible le contenu de l’expérience et le
fonctionnement du langage. Pour cerner ce projet, on propose ici une
interprétation systématique de la pensée d’Ockham. En affirmant résolument
leur singularité, il cherche dans les choses mêmes un point de départ modeste
pour la philosophie. C’est le projet d’une ontologie réduite à sa plus simple
expression. Il demande à l’expérience de montrer comment cet arbre, cette
pierre devient pour nous l’élément d’une série – les arbres, les pierres.
C’est le projet d’un empirisme. Il demande au langage de montrer que l’on
peut, fût-ce par des termes généraux, signifier des choses singulières, afin
d’analyser la référence sous toutes ses formes. C’est le projet d’un
nominalisme. Singularité, sérialité, référence : trois faits fondateurs et
trois questions à nouveau ouvertes. Qu’est-ce que le singulier ? Comment,
autour de lui, constituer des séries ? Comment le signifier ? Cet ouvrage est
paru en 1989.
*[XVIIIe]: 18e siècle
S'identifier pour envoyer des commentaires.