- EAN13
- 9782600364515
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 04/12/2023
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Vénus malade
Représentations de la vérole et des vérolés dans les discours littéraires et médicaux en France (1495-1633)
Jérôme Laubner
Droz
Travaux d'Humanisme et Renaissance
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600364515
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À la fin du XVe siècle, l’Europe voit surgir une maladie nouvelle, la vérole,
et avec elle son lot de questions. Mal français, italien ou américain, comment
nommer un fléau mondial qui fait fi des frontières géographiques ? Comment
traiter une affection inconnue des Anciens ? Comment prendre en charge des
malades honteux et rebutants ? Si la vérole a suscité la panique et la
condamnation morale, la confrontation des discours littéraires et médicaux
produits entre 1495 et 1633 fait apparaître des réactions affectives complexes
voire contradictoires à l’égard des victimes de la première épidémie
vénérienne de l’âge moderne. À côté des plaintes et des admonitions sur les
dangers du coït, bien des textes font résonner un rire servant tour à tour
d’outil parodique, d’arme polémique et d’étendard obscène à opposer au bon
goût. Illustrant la plasticité du stigmate vénérien, les auteurs interrogent
les fonctions de l’écriture lorsque la sexualité, notamment masculine, se
trouve mise en péril.
et avec elle son lot de questions. Mal français, italien ou américain, comment
nommer un fléau mondial qui fait fi des frontières géographiques ? Comment
traiter une affection inconnue des Anciens ? Comment prendre en charge des
malades honteux et rebutants ? Si la vérole a suscité la panique et la
condamnation morale, la confrontation des discours littéraires et médicaux
produits entre 1495 et 1633 fait apparaître des réactions affectives complexes
voire contradictoires à l’égard des victimes de la première épidémie
vénérienne de l’âge moderne. À côté des plaintes et des admonitions sur les
dangers du coït, bien des textes font résonner un rire servant tour à tour
d’outil parodique, d’arme polémique et d’étendard obscène à opposer au bon
goût. Illustrant la plasticité du stigmate vénérien, les auteurs interrogent
les fonctions de l’écriture lorsque la sexualité, notamment masculine, se
trouve mise en péril.
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