- EAN13
- 9782600302166
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Signes dissimilaires
La quête des noms divins dans la poésie française de la Renaissance
Jan Miernowski
Droz
Travaux d'Humanisme et Renaissance
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600302166
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En associant la théologie et la poétique, la tradition de Denys l'Aréopagite
réfléchit à la nécessité et à l'impossibilité de nommer Dieu. Aux yeux des
lecteurs de Denys, particulièrement nombreux parmi les humanistes français,
les fictions du discours humain apparaissent comme des "signes dissimilaires",
d'autant plus efficaces à servir la quête de la transcendance qu'ils sont
monstrueux et ignobles. Les "signes dissimilaires" cristallisent le rêve de la
Vérité absolue confronté à la conscience critique des réalités propres à la
fiction littéraire, confrontation que la présente étude examine dans la
poétique de Marguerite de Navarre, Clément Marot, Ronsard, Guy le Fèvre de la
Boderie et Jean Demons. Il importe ici de dessiner l'évolution que subit le
principe des "signes dissimilaires" au cours du siècle: l'abandon progressif
des ambitions métaphysiques conjugué au sentiment de plus en plus aigu des
limites de la littérature. Les orientations diverses que les poètes
particuliers imposent à la quête des noms divins transforment peu à peu
d'exégèse mystique en rhétorique, d'abord inquiète et prudente, ensuite
allègrement destructrice.
*[5e]: Cinquième
réfléchit à la nécessité et à l'impossibilité de nommer Dieu. Aux yeux des
lecteurs de Denys, particulièrement nombreux parmi les humanistes français,
les fictions du discours humain apparaissent comme des "signes dissimilaires",
d'autant plus efficaces à servir la quête de la transcendance qu'ils sont
monstrueux et ignobles. Les "signes dissimilaires" cristallisent le rêve de la
Vérité absolue confronté à la conscience critique des réalités propres à la
fiction littéraire, confrontation que la présente étude examine dans la
poétique de Marguerite de Navarre, Clément Marot, Ronsard, Guy le Fèvre de la
Boderie et Jean Demons. Il importe ici de dessiner l'évolution que subit le
principe des "signes dissimilaires" au cours du siècle: l'abandon progressif
des ambitions métaphysiques conjugué au sentiment de plus en plus aigu des
limites de la littérature. Les orientations diverses que les poètes
particuliers imposent à la quête des noms divins transforment peu à peu
d'exégèse mystique en rhétorique, d'abord inquiète et prudente, ensuite
allègrement destructrice.
*[5e]: Cinquième
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