- EAN13
- 9782402461986
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (J. Marseille-M. Sassier)
- Date de publication
- 1982
- Collection
- Les gémeaux
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
«Si ne veulent point nous rinquérir, in va bientôt tout démolir !» : le Nord en grève, avril-mai 1880
Jacques Marseille, Martine Sassier
FeniXX réédition numérique (J. Marseille-M. Sassier)
Les gémeaux
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782402461986
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
5.49
Des femmes, des hommes et des enfants, enfermés de 12 à 14 heures par jour
dans les "bagnes" industriels. Des grévistes, qui mettent leur costume du
dimanche pour sortir de chez eux. Des ouvriers, qui modifient les couplets de
la Marseillaise pour clamer : "Si ne veulent point nous rinquérir, in va
bientôt tout démolir". Des patrons d'estaminet, appointés par le commissaire
de police de Tourcoing pour "moucharder" ce qui se dira dans leurs
établissements. Un préfet, qui oblige les grévistes à se promener et à chanter
pour les fatiguer. Un préfet, qui souhaite la création des syndicats pour
prévenir à tout jamais les désordres. Tout cela se passait dans le Nord, en
avril-mai 1880. En 1892, ils n'ont pas été rinquéris. Ils n'ont pourtant rien
démoli. Ils ont simplement élu, pour la première fois à Roubaix, une
municipalité "collectiviste".
dans les "bagnes" industriels. Des grévistes, qui mettent leur costume du
dimanche pour sortir de chez eux. Des ouvriers, qui modifient les couplets de
la Marseillaise pour clamer : "Si ne veulent point nous rinquérir, in va
bientôt tout démolir". Des patrons d'estaminet, appointés par le commissaire
de police de Tourcoing pour "moucharder" ce qui se dira dans leurs
établissements. Un préfet, qui oblige les grévistes à se promener et à chanter
pour les fatiguer. Un préfet, qui souhaite la création des syndicats pour
prévenir à tout jamais les désordres. Tout cela se passait dans le Nord, en
avril-mai 1880. En 1892, ils n'ont pas été rinquéris. Ils n'ont pourtant rien
démoli. Ils ont simplement élu, pour la première fois à Roubaix, une
municipalité "collectiviste".
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