- EAN13
- 9782402113045
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (J. Curutchet)
- Date de publication
- 31/12/1998
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
François Mauriac : aux sources de l'amour
Bernard Cattanéo
FeniXX réédition numérique (J. Curutchet)
Livre numérique
« Mauriac, on ne peut pas ne pas l’aimer », disait en 1933 le romancier
Georges Duhamel à propos de l’écrivain bordelais qui venait d’entrer à
l’Académie. À 48 ans, le « poète des ruines de la chair et de l’angoisse du
péché » voyait sa célébrité reconnue. Elle le mènera jusqu’au Prix Nobel,
vingt ans plus tard. Né à Bordeaux en 1885, le « naïf, gai, pétulant,
sournois, adorable Mauriac » avait grandi dans la foi et l’attachement à la
terre. La plume à la main, dans ses romans, ses articles, ses essais ou sa
correspondance, à travers des pages cruelles ou tendres, il fit fructifier cet
héritage. La foi dans le Christ vivant, supplicié et rédempteur, fut sa
respiration ; l’âpre terre de Guyenne, avec ses vignes et ses pins, son
inspiratrice. Lucide au-delà du raisonnable, il comprit que les passions,
charnelles ou spirituelles, étaient le souffle même de la vie. On pouvait les
subir, mais il fallait les purifier. L’Amour universel qui l’irradiait et dont
il chercha indéfiniment la source, dans le souvenir de sa longue enfance
girondine, les palpitations de son propre cœur ou les méditations solitaires,
ne l’empêcha nullement de jouir au plus haut point des hommages éclatants
qu’il recevait. Il lui permit simplement, jusqu’à sa mort en 1970, de donner
leur sens à une existence et à une œuvre qui demeureront parmi les plus
exceptionnelles du XXe siècle.
Georges Duhamel à propos de l’écrivain bordelais qui venait d’entrer à
l’Académie. À 48 ans, le « poète des ruines de la chair et de l’angoisse du
péché » voyait sa célébrité reconnue. Elle le mènera jusqu’au Prix Nobel,
vingt ans plus tard. Né à Bordeaux en 1885, le « naïf, gai, pétulant,
sournois, adorable Mauriac » avait grandi dans la foi et l’attachement à la
terre. La plume à la main, dans ses romans, ses articles, ses essais ou sa
correspondance, à travers des pages cruelles ou tendres, il fit fructifier cet
héritage. La foi dans le Christ vivant, supplicié et rédempteur, fut sa
respiration ; l’âpre terre de Guyenne, avec ses vignes et ses pins, son
inspiratrice. Lucide au-delà du raisonnable, il comprit que les passions,
charnelles ou spirituelles, étaient le souffle même de la vie. On pouvait les
subir, mais il fallait les purifier. L’Amour universel qui l’irradiait et dont
il chercha indéfiniment la source, dans le souvenir de sa longue enfance
girondine, les palpitations de son propre cœur ou les méditations solitaires,
ne l’empêcha nullement de jouir au plus haut point des hommages éclatants
qu’il recevait. Il lui permit simplement, jusqu’à sa mort en 1970, de donner
leur sens à une existence et à une œuvre qui demeureront parmi les plus
exceptionnelles du XXe siècle.
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