- EAN13
- 9782362663963
- Éditeur
- Talents Hauts
- Date de publication
- 16/04/2020
- Collection
- LES PLUMEES
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
Henriette, Renée et Gabrielle vivent avec leur père le baron de Charassin, au
château de Domblans, où elles s’ennuient à leurs travaux d’aiguille. Les trois
sœurs, isolées à la campagne, ignorent tout des tourments amoureux et des
manipulations dont sont capables les coureurs de dot. Aussi, quand M. de
Vaudrey arrive au château, il comprend très vite qu’une bonne dot lui est
acquise et qu’il ne lui reste qu’à choisir une des sœurs. Il se décide pour
Henriette, l’aînée, mieux dotée que ses cadettes. Gabrielle, le cœur brisé,
accepte d’épouser un vieil ami du baron. Renée tire le triste bilan de ces
unions désastreuses : pour elle, seule l’éducation des filles les libèrerait
de leurs illusions sur le mariage, institution qui n’a d’autre objectif que de
les livrer au bon vouloir d’un homme. Marie-Louise Gagneur (1832-1902) a
publié des essais, des nouvelles et plus de vingt romans dont certains ont été
réédités à de nombreuses reprises (27 pour La Croisade noire). Son œuvre
reflète son anti-cléricalisme et son engagement en faveur du pacifisme et
d'une république sociale. Elle entre en 1864 à la Société des gens de lettres
et interpelle l’Académie française sur la féminisation des noms de métier.
Elle devient chevalière de la légion d'honneur par décret du 21 février 1901.
château de Domblans, où elles s’ennuient à leurs travaux d’aiguille. Les trois
sœurs, isolées à la campagne, ignorent tout des tourments amoureux et des
manipulations dont sont capables les coureurs de dot. Aussi, quand M. de
Vaudrey arrive au château, il comprend très vite qu’une bonne dot lui est
acquise et qu’il ne lui reste qu’à choisir une des sœurs. Il se décide pour
Henriette, l’aînée, mieux dotée que ses cadettes. Gabrielle, le cœur brisé,
accepte d’épouser un vieil ami du baron. Renée tire le triste bilan de ces
unions désastreuses : pour elle, seule l’éducation des filles les libèrerait
de leurs illusions sur le mariage, institution qui n’a d’autre objectif que de
les livrer au bon vouloir d’un homme. Marie-Louise Gagneur (1832-1902) a
publié des essais, des nouvelles et plus de vingt romans dont certains ont été
réédités à de nombreuses reprises (27 pour La Croisade noire). Son œuvre
reflète son anti-cléricalisme et son engagement en faveur du pacifisme et
d'une république sociale. Elle entre en 1864 à la Société des gens de lettres
et interpelle l’Académie française sur la féminisation des noms de métier.
Elle devient chevalière de la légion d'honneur par décret du 21 février 1901.
S'identifier pour envoyer des commentaires.