- EAN13
- 9782355221576
- Éditeur
- Zones
- Date de publication
- 27/08/2020
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Zones 14,00
James Baldwin a écrit cette pièce en 1964 en réaction à l'assassinat de son
ami Medgar Evers, militant des droits civiques, abattu devant son domicile du
Mississippi le 12 juin 1963 par un suprémaciste blanc.
L'accumulation des meurtres racistes aux États-Unis (dont celui de quatre
jeunes filles noires dans un attentat à la bombe contre une église baptiste de
Birmingham, Alabama, le 15 septembre 1963) constitue l'arrière-plan de ce cri
de révolte scénique. La quasi-impunité qui suit ces actes sera l'élément
déclencheur de ce travail.
C'est aussi le meurtre atroce en 1955 de l'adolescent Emmett Till qu'il décide
d'évoquer : " Dans ma pièce, écrit-il, il est question d'un jeune homme qui
est mort ; tout, en fait, tourne autour de ce mort. Toute l'action de la pièce
s'articule autour de la volonté de découvrir comment cette mort est survenue
et qui, véritablement, à part l'homme qui a physiquement commis l'acte, est
responsable de sa mort. L'action de la pièce implique l'effroyable découverte
que personne n'est innocent [...]. Tous y ont participé, comme nous tous y
participons. "
ami Medgar Evers, militant des droits civiques, abattu devant son domicile du
Mississippi le 12 juin 1963 par un suprémaciste blanc.
L'accumulation des meurtres racistes aux États-Unis (dont celui de quatre
jeunes filles noires dans un attentat à la bombe contre une église baptiste de
Birmingham, Alabama, le 15 septembre 1963) constitue l'arrière-plan de ce cri
de révolte scénique. La quasi-impunité qui suit ces actes sera l'élément
déclencheur de ce travail.
C'est aussi le meurtre atroce en 1955 de l'adolescent Emmett Till qu'il décide
d'évoquer : " Dans ma pièce, écrit-il, il est question d'un jeune homme qui
est mort ; tout, en fait, tourne autour de ce mort. Toute l'action de la pièce
s'articule autour de la volonté de découvrir comment cette mort est survenue
et qui, véritablement, à part l'homme qui a physiquement commis l'acte, est
responsable de sa mort. L'action de la pièce implique l'effroyable découverte
que personne n'est innocent [...]. Tous y ont participé, comme nous tous y
participons. "
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