Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

La salive, Don Quichotte, le chien, le nuage... et quelques autres petits paquets de philosophie clinique et appliquée
EAN13
9782350882109
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Encre Marine
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

La salive, Don Quichotte, le chien, le nuage... et quelques autres petits paquets de philosophie clinique et appliquée

Les Belles Lettres

Encre Marine

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782350882109
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    14.99

Autre version disponible

Ce livre a la forme d’un recueil. Il rassemble des textes qui, à la limite de
la peinture ou de la poésie, portent non tant sur des longs récits de cas ou
des énoncés théoriques que sur des détails de l’expérience vécue. Ces textes,
du registre de la compréhension, tentent d’en repousser les limites, étendant
le champ du clinicien vers la perception des formes et des directions de
signification qui sont celles de l’analyse existentielle comme de la création
poétique, indiquant subrepticement, aux soignants que nous sommes tous, des
chemins de traverse. La phénoménologie psychiatrique ainsi porte son intérêt
vers la compréhension du monde dans lequel vivent ceux qui soignent et ceux
que l’on soigne, autrement dit nous tous : ainsi elle ne porte jamais que sur
le soi et le monde, le proche et le lointain, en direction de l’être.
Lorsqu’une patiente déclare « avoir perdu l’ouïe de l’oeil droit », chercher à
expliquer est vain : reste à tenter de comprendre comment le langage qui dit
la souffrance est inséparable du corps vécu qui l’éprouve. Que tout nous «
apparaisse étrange et à la fois familier, lorsque l’étonnement d’être nous
envahit », n’est-ce pas l’expérience pour tout un chacun mais, pour le malade,
l’acmé de la souffrance lorsque, le familier disparaissant, l’étrange
s’installe et l’envahit ? Être clinicien, n’est-ce pas tenter d’aider celui
qui souffre à retrouver une consonance dans le flux de la vie dont le rythme
se perd et s’échappe dans l’angoisse.
S'identifier pour envoyer des commentaires.