- EAN13
- 9782307091349
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Date de publication
- 1979
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Henry de Bournazel
Le cavalier rouge
Germaine de Bournazel
FeniXX réédition numérique (France-Empire)
Livre numérique
À la jeunesse des années noires de l’Occupation du territoire français, au fil
de la Seconde Guerre mondiale, parmi les noms glorieux proposés en exemple à
ses méditations, figuraient ceux de Guynemer, de Mermoz, de Charcot, de
Charles de Foucauld, de Savorgnan de Brazza — ou d’Henry de Bournazel, entre
autres. Face à une bataille perdue, il restait à gagner la guerre. Henry de
Bournazel, le combattant de la guerre du Maroc, dont on disait que les balles
visant sa tunique rouge, revenaient frapper les tireurs, fut et demeure un
modèle de baroudeur, aux côtés du grand Lyautey. La rue du 14e arrondissement
qui porte le nom d’Henry de Bournazel, ne suffit pas à dire quel fut cet
officier, face à son idéal. Il est opportun de révéler, aux jeunes de cette
fin de siècle, le véritable personnage de ce héros de légende qui allait au
combat en criant : « La vie est belle ! » Germaine de Bournazel, sa compagne
pour le meilleur et pour le pire, a voulu retracer le profil de l’enfant épris
d’exercice de volonté, de l’adolescent forgeant un caractère, de l’engagé de
la Première Guerre mondiale établissant un style, de l’officier des affaires
indigènes — comme on disait alors - soucieux de pacifier et de bâtir, ainsi à
Rissani. Grâce à une correspondance miraculeusement retrouvée, Germaine de
Bournazel situe l’étonnant itinéraire d’un héros. Abd El-Krim, la guerre du
Rif, le problème marocain au lendemain de l’armistice de 1918, l’œuvre de
Lyautey : autant de fresques auxquelles Henry de Bournazel a donné les tons de
sa propre palette. Cet officier ne s’attachait ni au confort, ni à la
prudence, ni parfois à la sécurité : il RISQUAIT. L’exemple du risque se perd-
il, dans une période de guerre non plus militaire, mais économique ? Oui, les
deux lignes et demie du Larousse sont bien brèves : Henry de Bournazel,
officier français de Spahis, né à Limoges (1898-1933), un des héros de la
pacification du Maroc, tué dans le Tafilalet... Selon le mot de Malraux, la
mort donne un sens à la destinée. Germaine de Bournazel a voulu, pieusement,
dans la richesse des souvenirs personnels, des documents de famille, de la
correspondance intime du disparu, rechercher une trace, et en exprimer la
grandeur. Sous une plume de qualité, Germaine de Bournazel a magnifiquement
ressuscité ici, mieux qu’une carrière et un sacrifice : une âme.
de la Seconde Guerre mondiale, parmi les noms glorieux proposés en exemple à
ses méditations, figuraient ceux de Guynemer, de Mermoz, de Charcot, de
Charles de Foucauld, de Savorgnan de Brazza — ou d’Henry de Bournazel, entre
autres. Face à une bataille perdue, il restait à gagner la guerre. Henry de
Bournazel, le combattant de la guerre du Maroc, dont on disait que les balles
visant sa tunique rouge, revenaient frapper les tireurs, fut et demeure un
modèle de baroudeur, aux côtés du grand Lyautey. La rue du 14e arrondissement
qui porte le nom d’Henry de Bournazel, ne suffit pas à dire quel fut cet
officier, face à son idéal. Il est opportun de révéler, aux jeunes de cette
fin de siècle, le véritable personnage de ce héros de légende qui allait au
combat en criant : « La vie est belle ! » Germaine de Bournazel, sa compagne
pour le meilleur et pour le pire, a voulu retracer le profil de l’enfant épris
d’exercice de volonté, de l’adolescent forgeant un caractère, de l’engagé de
la Première Guerre mondiale établissant un style, de l’officier des affaires
indigènes — comme on disait alors - soucieux de pacifier et de bâtir, ainsi à
Rissani. Grâce à une correspondance miraculeusement retrouvée, Germaine de
Bournazel situe l’étonnant itinéraire d’un héros. Abd El-Krim, la guerre du
Rif, le problème marocain au lendemain de l’armistice de 1918, l’œuvre de
Lyautey : autant de fresques auxquelles Henry de Bournazel a donné les tons de
sa propre palette. Cet officier ne s’attachait ni au confort, ni à la
prudence, ni parfois à la sécurité : il RISQUAIT. L’exemple du risque se perd-
il, dans une période de guerre non plus militaire, mais économique ? Oui, les
deux lignes et demie du Larousse sont bien brèves : Henry de Bournazel,
officier français de Spahis, né à Limoges (1898-1933), un des héros de la
pacification du Maroc, tué dans le Tafilalet... Selon le mot de Malraux, la
mort donne un sens à la destinée. Germaine de Bournazel a voulu, pieusement,
dans la richesse des souvenirs personnels, des documents de famille, de la
correspondance intime du disparu, rechercher une trace, et en exprimer la
grandeur. Sous une plume de qualité, Germaine de Bournazel a magnifiquement
ressuscité ici, mieux qu’une carrière et un sacrifice : une âme.
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