- EAN13
- 9782271091512
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 16/06/2016
- Collection
- Sciences du langage
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
De la non-personne à la personne : l’apostrophe nominale
Catherine Detrie
CNRS Éditions via OpenEdition
Sciences du langage
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782271091512
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Balisage de la langue fourni
Normes et Réglementations
- Aucune information
8.99
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 22,30
Sans ancrage syntaxique manifeste, à la croisée d’approches divergentes –
rhétorique, énonciative, pragmatique –, et victime de son flou définitionnel,
l’apostrophe nominale a jusqu’à présent trop peu retenu l’attention des
linguistes. La profusion des désignations (vocatif, terme/nom d’adresse,
apostrophe) témoigne de la diversité des domaines concernés, et souligne la
difficulté de penser le nom support de l’interpellation comme un objet de
recherche à part entière. Cet ouvrage vient défricher ce terrain scientifique.
Le statut fonctionnel atypique de l’apostrophe nominale, sa syntaxe interne,
sa distribution, la conversion pragmatique et énonciative qui la caractérise
sont interrogés. Son rôle dans la construction coénonciative est précisé :
elle met en scène, au-delà de l’allocutaire, la relation de l’interpellant à
l’interpellé. Enfin, la dimension adressée des discours est rapportée à la
textualité, l’apostrophe s'avérant un élément essentiel de la structuration
textuelle. Son comportement tout à fait singulier, dont le titre de cet
ouvrage rend compte, invite à repenser de manière plus extensive la notion de
déixis, puisque l’acte allocutif fait sortir le nom de son champ catégoriel
(actualisation superfétatoire, absence de fonction syntaxique dans la phrase),
pour le faire entrer dans celui de l’expression de la personne (activité
déictisante, liée à un repérage egocentré). Cette réflexion s’adresse non
seulement aux spécialistes de l’énonciation et aux analystes du discours, mais
encore à tous ceux qui considèrent la relation interpersonnelle comme une
dynamique à la base de toute vie sociale, et qui s’interrogent, à ce titre,
sur sa construction.
rhétorique, énonciative, pragmatique –, et victime de son flou définitionnel,
l’apostrophe nominale a jusqu’à présent trop peu retenu l’attention des
linguistes. La profusion des désignations (vocatif, terme/nom d’adresse,
apostrophe) témoigne de la diversité des domaines concernés, et souligne la
difficulté de penser le nom support de l’interpellation comme un objet de
recherche à part entière. Cet ouvrage vient défricher ce terrain scientifique.
Le statut fonctionnel atypique de l’apostrophe nominale, sa syntaxe interne,
sa distribution, la conversion pragmatique et énonciative qui la caractérise
sont interrogés. Son rôle dans la construction coénonciative est précisé :
elle met en scène, au-delà de l’allocutaire, la relation de l’interpellant à
l’interpellé. Enfin, la dimension adressée des discours est rapportée à la
textualité, l’apostrophe s'avérant un élément essentiel de la structuration
textuelle. Son comportement tout à fait singulier, dont le titre de cet
ouvrage rend compte, invite à repenser de manière plus extensive la notion de
déixis, puisque l’acte allocutif fait sortir le nom de son champ catégoriel
(actualisation superfétatoire, absence de fonction syntaxique dans la phrase),
pour le faire entrer dans celui de l’expression de la personne (activité
déictisante, liée à un repérage egocentré). Cette réflexion s’adresse non
seulement aux spécialistes de l’énonciation et aux analystes du discours, mais
encore à tous ceux qui considèrent la relation interpersonnelle comme une
dynamique à la base de toute vie sociale, et qui s’interrogent, à ce titre,
sur sa construction.
S'identifier pour envoyer des commentaires.