Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Annibal
1 autre image
EAN13
9782260047926
Éditeur
Julliard (réédition numérique FeniXX)
Date de publication
Collection
Il y a toujours un reporter...
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782260047926
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99

  • Aide EAN13 : 9782260047933
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    9.99
« Les Romains ne voulaient à aucun prix sortir de leur retranchement pour
combattre la cavalerie ennemie : s’ils restèrent dans leur camp, ce fut pour
être à l’abri de cette cavalerie formidable à laquelle ils ne pouvaient
résister dans les batailles. « D’un autre côté, les Carthaginois n’auraient
pas osé, sans leur cavalerie, attaquer le retranchement et le fossé des
Romains, dont l’infanterie ne le cédait en rien à la leur, mais ils avaient
cependant nombre de raisons de ne pas demeurer trop longtemps en face d’elle
sur le même terrain. Au surplus, les Carthaginois ne pouvaient pas faire venir
de loin le ravitaillement en foin et en orge nécessaire à un si grand nombre
de chevaux de selle et de charge. Et, par-dessus tout, ils vivaient dans la
crainte continuelle de l’arrivée de renforts romains qui, en s’établissant non
loin d’eux, pourraient les couper de tout ravitaillement. « Annibal, estimant
pour toutes ces raisons qu’il ne lui appartenait pas de faire lever le siège
par la force, eut recours à un autre expédient : apparaître soudain devant
Rome sans que le mouvement de son armée eût été remarqué. Il attendait
plusieurs résultats de cette tentative : en jetant ainsi l’épouvante dans
Rome, il aurait peut-être l’occasion d’un coup de main fructueux ; au pis
aller, sa feinte obligerait Appius, soit à se retirer de devant Capoue pour
voler au secours de sa patrie, soit à diviser son armée, auquel cas il lui
serait aisé de battre et ceux qui se porteraient au secours et ceux qui
demeureraient au siège. »
S'identifier pour envoyer des commentaires.