- EAN13
- 9782258188044
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Presses de la cité)
- Date de publication
- 1979
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Ce livre est l’histoire d’une femme. C’est aussi celle d’une passion. Passion
de l’équité, de la justice, qui amènera Anne Lefèvre, déchirée par la
disparition tragique de son mari — mort en bout de piste, aux commandes de sa
Caravelle — à défendre, contre vents et marées, le remarquable système de
protection qui aurait pu empêcher l’accident, et préviendrait ceux qui
continuent de se produire, répertoriés sous le sinistre vocable de «
coefficient de perte ». Passion de l’honneur aussi, qui poussera cette femme,
que rien ne distingue en apparence des autres, à se dresser contre le refus
des responsabilités, les petites compromissions et les grandes lâchetés, bref
contre le spectre hideux de la routine, fléau de ce monde d’hommes et, en
particulier, de ce bastion sans faille, de cette institution monolithique
qu’est l’Armée. Une rude et âpre bataille, dont l’enjeu pourrait se résumer à
une question : faut-il encore que des hommes meurent pour que vivent les
institutions ? Mais ce roman, qui n’en est pas vraiment un — fondé sur des
faits réels, il met en scène des personnages ayant réellement existé et des
situations qui n’ont rien d’imaginaire — est aussi une superbe histoire
d’amour. Déçus par ailleurs, la passion d’Anne Lefèvre, son amour de la
justice et de la vie, pouvaient-ils trouver meilleur exutoire que cet univers
situé au-delà de la rue et du mensonge : celui de l’amour tout court ?
de l’équité, de la justice, qui amènera Anne Lefèvre, déchirée par la
disparition tragique de son mari — mort en bout de piste, aux commandes de sa
Caravelle — à défendre, contre vents et marées, le remarquable système de
protection qui aurait pu empêcher l’accident, et préviendrait ceux qui
continuent de se produire, répertoriés sous le sinistre vocable de «
coefficient de perte ». Passion de l’honneur aussi, qui poussera cette femme,
que rien ne distingue en apparence des autres, à se dresser contre le refus
des responsabilités, les petites compromissions et les grandes lâchetés, bref
contre le spectre hideux de la routine, fléau de ce monde d’hommes et, en
particulier, de ce bastion sans faille, de cette institution monolithique
qu’est l’Armée. Une rude et âpre bataille, dont l’enjeu pourrait se résumer à
une question : faut-il encore que des hommes meurent pour que vivent les
institutions ? Mais ce roman, qui n’en est pas vraiment un — fondé sur des
faits réels, il met en scène des personnages ayant réellement existé et des
situations qui n’ont rien d’imaginaire — est aussi une superbe histoire
d’amour. Déçus par ailleurs, la passion d’Anne Lefèvre, son amour de la
justice et de la vie, pouvaient-ils trouver meilleur exutoire que cet univers
situé au-delà de la rue et du mensonge : celui de l’amour tout court ?
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