- EAN13
- 9782246701699
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 29/03/2006
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 15,90
Ce livre est né d'une indignation devant l'opprobre qui semble, désormais,
attachée au « Modèle français ». A en croire ses détracteurs, en effet, celui-
ci serait dépassé, en déclin, voire en chute libre. Et l'opinion des élites de
lui opposer le miraculeux « Modèle anglo-saxon » fondé sur l'acceptation de la
mondialisationn et des lois du marché. Or, pour Michel Guénaire, - qui, du
coup, devient le théoricien de ce qui s'appellera peut-être, un jour, le «
Villepinisme » - le modèle français, ce dosage entre la volonté, la protection
sociale et le rôle moteur de l'Etat, n'est pas caduque, bien au contraire. Sa
thèse : il n'y a pas de « déclin », ni de « France qui tombe » - mais, plus
subtilement, un malheur français né au contact d'une mondialisation arrogante.
Le paradoxe, c'est que, pour maîtriser les effets pervers de cette
mondialisation, il faudra recourir à ce qui, depuis le colbertisme, fait le «
génie » d'un pays qui a toujours placé le souci de rectifier les effets
pervers de l'économie de marché au principe de son action politique. Le livre
tente donc, avec panache, de pointer les atouts de ce modèle décrié et, sans
nier sa provisoire faiblesse, de montrer en quoi ils peuvent encore aider nos
contemporains à « donner du sens » à leur avenir.
attachée au « Modèle français ». A en croire ses détracteurs, en effet, celui-
ci serait dépassé, en déclin, voire en chute libre. Et l'opinion des élites de
lui opposer le miraculeux « Modèle anglo-saxon » fondé sur l'acceptation de la
mondialisationn et des lois du marché. Or, pour Michel Guénaire, - qui, du
coup, devient le théoricien de ce qui s'appellera peut-être, un jour, le «
Villepinisme » - le modèle français, ce dosage entre la volonté, la protection
sociale et le rôle moteur de l'Etat, n'est pas caduque, bien au contraire. Sa
thèse : il n'y a pas de « déclin », ni de « France qui tombe » - mais, plus
subtilement, un malheur français né au contact d'une mondialisation arrogante.
Le paradoxe, c'est que, pour maîtriser les effets pervers de cette
mondialisation, il faudra recourir à ce qui, depuis le colbertisme, fait le «
génie » d'un pays qui a toujours placé le souci de rectifier les effets
pervers de l'économie de marché au principe de son action politique. Le livre
tente donc, avec panache, de pointer les atouts de ce modèle décrié et, sans
nier sa provisoire faiblesse, de montrer en quoi ils peuvent encore aider nos
contemporains à « donner du sens » à leur avenir.
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