- EAN13
- 9782246637790
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 15/01/2003
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
" La plupart des textes de Carnet de Bal, II ont été écrits pendant les années
90 du siècle précédent, avec une intention : puisqu'on allait tirer le rideau
sur une époque, il fallait s'y promener une dernière fois, retrouver les
généalogies, dire d'où l'on vient. Les romans que j'écrivais parallèlement,
L'oeil du silence, 1941 et Etrangers dans la nuit ont tenté de s'inscrire eux
aussi dans ce mouvement. Il me semblait qu'il fallait proclamer la durée
contre les conjurations de l'amnésie, et dire le gai savoir des choses
données. Qu'y faire si j'ai passionnément aimé le XXème siècle, ses
mythologies, ses écrivains, ses femmes fatales, ses illusions lyriques, ses
mensonges ? A travers portraits, chroniques littéraires, rencontres,
j'arpentais ces décennies qui furent mon premier pays. Voici réunis dans un
carnet de bal les pas de quelques danses. J'espère avoir travaillé comme je le
devais : il faut aimer ce qui fut et affirmer ce qui vient. Le XXIème siècle
est là. J'avance comme chacun vers un autre pays, une autre terre du temps. En
arrivant aux frontières, je jette sur la table quelques papiers d'identité et
sollicite une nouvelle valse. ".
90 du siècle précédent, avec une intention : puisqu'on allait tirer le rideau
sur une époque, il fallait s'y promener une dernière fois, retrouver les
généalogies, dire d'où l'on vient. Les romans que j'écrivais parallèlement,
L'oeil du silence, 1941 et Etrangers dans la nuit ont tenté de s'inscrire eux
aussi dans ce mouvement. Il me semblait qu'il fallait proclamer la durée
contre les conjurations de l'amnésie, et dire le gai savoir des choses
données. Qu'y faire si j'ai passionnément aimé le XXème siècle, ses
mythologies, ses écrivains, ses femmes fatales, ses illusions lyriques, ses
mensonges ? A travers portraits, chroniques littéraires, rencontres,
j'arpentais ces décennies qui furent mon premier pays. Voici réunis dans un
carnet de bal les pas de quelques danses. J'espère avoir travaillé comme je le
devais : il faut aimer ce qui fut et affirmer ce qui vient. Le XXIème siècle
est là. J'avance comme chacun vers un autre pays, une autre terre du temps. En
arrivant aux frontières, je jette sur la table quelques papiers d'identité et
sollicite une nouvelle valse. ".
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