- EAN13
- 9782246633792
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/05/2005
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 20,30
« Du balcon, elle regardait le palmier et au loin, l'ombre violette des dunes.
Tout autour, invisible dans la nuit, s'étendait la ville morte. Pas un bruit
ne montait vers elle, pas un frisson de vent. » Sarah, une femme désormais
sans attaches sentimentales, parvenue à un tournant de sa vie, se calfeutre
dans une villa de la Belle Epoque, sur les hauteurs d'Arcachon. Décor
mauresque, moiteur de serre, jardin tropical. Sarah aimerait connaître les
passions et les fièvres que le présent ne lui a pas toujours offertes. Elle
flotte dans ce paysage délavé de gris sans savoir à quoi s'employer. La
maison, musée et boudoir, la fascine peu à peu. Quel mystère hante encore la
villa Teresa ? D'où sortent les fantômes d'une présence féminine toujours
palpable ? Qui était le baron Ifla Horus à qui appartenait la villa ? Dans «
cet univers à la fois arrogant, désuet et secret » d'une ville balnéaire où
les malades de la tuberculose venaient jadis chercher une guérison impossible,
la belle oisive va basculer dans le passé. En effet, c'est à la faveur d'une
rencontre avec un étrange notable, pharmacien mais bibliophile à ses heures,
qu'elle croise la biographie de Gabriele d'Annunzio, jouisseur tout autant que
poète, mais aussi une femme russe, dont chacun autour d'elle semble porter le
deuil. Du présent où l'attend peut-être un dernier amour et du passé où les
maîtresses de d'Annunzio réclament leur plaisir, qui va triompher ? Dominique
Bona a écrit ici un voyage vers le jadis, s'inspirant des touffeurs et des
charmes d'une Ville d'Hiver, encerclée par la maladie comme par les fantômes,
plus vivants que les promeneurs d'aujourd'hui.
Tout autour, invisible dans la nuit, s'étendait la ville morte. Pas un bruit
ne montait vers elle, pas un frisson de vent. » Sarah, une femme désormais
sans attaches sentimentales, parvenue à un tournant de sa vie, se calfeutre
dans une villa de la Belle Epoque, sur les hauteurs d'Arcachon. Décor
mauresque, moiteur de serre, jardin tropical. Sarah aimerait connaître les
passions et les fièvres que le présent ne lui a pas toujours offertes. Elle
flotte dans ce paysage délavé de gris sans savoir à quoi s'employer. La
maison, musée et boudoir, la fascine peu à peu. Quel mystère hante encore la
villa Teresa ? D'où sortent les fantômes d'une présence féminine toujours
palpable ? Qui était le baron Ifla Horus à qui appartenait la villa ? Dans «
cet univers à la fois arrogant, désuet et secret » d'une ville balnéaire où
les malades de la tuberculose venaient jadis chercher une guérison impossible,
la belle oisive va basculer dans le passé. En effet, c'est à la faveur d'une
rencontre avec un étrange notable, pharmacien mais bibliophile à ses heures,
qu'elle croise la biographie de Gabriele d'Annunzio, jouisseur tout autant que
poète, mais aussi une femme russe, dont chacun autour d'elle semble porter le
deuil. Du présent où l'attend peut-être un dernier amour et du passé où les
maîtresses de d'Annunzio réclament leur plaisir, qui va triompher ? Dominique
Bona a écrit ici un voyage vers le jadis, s'inspirant des touffeurs et des
charmes d'une Ville d'Hiver, encerclée par la maladie comme par les fantômes,
plus vivants que les promeneurs d'aujourd'hui.
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