- EAN13
- 9782246429593
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Grasset 28,90
Napoléon III est, sûrement, le plus mal aimé des chefs d'Etat de la France et
le Second Empire le plus mal connu de ses régimes. Pourtant de 1848 à 1870 se
crée la France contemporaine. S'il inaugure son règne par un coup d'Etat,
Louis Napoléon Bonaparte, aussitôt, rétablit le suffrage universel. A la
différence de son oncle, il sera le champion du progrès social (droit à
l'instruction pour les filles, droit de réunion, droit de grève...), autant
que de la prospérité économique : il étend le réseau de chemin de fer,
développe l'industrie, favorise la recherche scientifique, modernise les
villes. Avec le Second Empire, le rayonnement de la France est à son apogée.
La gloire militaire ne manque pas : Alma, Magenta, Solferino... L'Italie lui
doit son unité et le Mexique sa liberté. L'empire colonial est déjà largement
constitué. Mais il y aura Sedan. Le désastre. On ne pardonne ni les mauvais
débuts ni les défaites ! En historien autant qu'en politique et dans la lignée
des chercheurs anglo-saxons, contre Victor Hugo irréductible ennemi de
l'Empereur, Philippe Séguin le proclame Louis Napoléon le Grand.
le Second Empire le plus mal connu de ses régimes. Pourtant de 1848 à 1870 se
crée la France contemporaine. S'il inaugure son règne par un coup d'Etat,
Louis Napoléon Bonaparte, aussitôt, rétablit le suffrage universel. A la
différence de son oncle, il sera le champion du progrès social (droit à
l'instruction pour les filles, droit de réunion, droit de grève...), autant
que de la prospérité économique : il étend le réseau de chemin de fer,
développe l'industrie, favorise la recherche scientifique, modernise les
villes. Avec le Second Empire, le rayonnement de la France est à son apogée.
La gloire militaire ne manque pas : Alma, Magenta, Solferino... L'Italie lui
doit son unité et le Mexique sa liberté. L'empire colonial est déjà largement
constitué. Mais il y aura Sedan. Le désastre. On ne pardonne ni les mauvais
débuts ni les défaites ! En historien autant qu'en politique et dans la lignée
des chercheurs anglo-saxons, contre Victor Hugo irréductible ennemi de
l'Empereur, Philippe Séguin le proclame Louis Napoléon le Grand.
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