- EAN13
- 9782232141225
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Seghers)
- Date de publication
- 1975
- Collection
- Poésie 75 Seghers
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Né en 1934, Bernard Vargaftig a publié jusqu’ici deux recueils poétiques. Il y
disait, en mots de tous les jours, la vie, la fatigue “quand tout pend / Comme
un lainage laissé sur le dos d’une chaise”. Le ton, à présent, se fait plus
grave et une musique sourde s’insinue dans les veines du poème, dans le triple
volet de cette description d’une élégie. Les mots ne bougent pas, mais la vie,
entre parole et silence, entre chant et brisure, le poème se déroule de tout
son poids. “Moi, j’aime ça, ce langage haché comme la douleur”, écrivait
Aragon, “une richesse de vocabulaire qui n’a pas pour base le mot rare, mais
le renouveau de vocables pareils à ces fleurs, dont les graines longtemps plus
ne germèrent parce que des ombrages les en empêchaient et resurgissent de la
terre après un incendie de forêt...”
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
disait, en mots de tous les jours, la vie, la fatigue “quand tout pend / Comme
un lainage laissé sur le dos d’une chaise”. Le ton, à présent, se fait plus
grave et une musique sourde s’insinue dans les veines du poème, dans le triple
volet de cette description d’une élégie. Les mots ne bougent pas, mais la vie,
entre parole et silence, entre chant et brisure, le poème se déroule de tout
son poids. “Moi, j’aime ça, ce langage haché comme la douleur”, écrivait
Aragon, “une richesse de vocabulaire qui n’a pas pour base le mot rare, mais
le renouveau de vocables pareils à ces fleurs, dont les graines longtemps plus
ne germèrent parce que des ombrages les en empêchaient et resurgissent de la
terre après un incendie de forêt...”
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
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