- EAN13
- 9782226345219
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
- Date de publication
- 1979
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Dans l'œuvre vaste et puissante qu'a entreprise Daniel Gillès, Le Festival de
Salzbourg et Nés pour mourir avaient situé les personnages, montré le drame à
sa source. Avec La tache de sang, en entrant dans la guerre (celle de 1939)
nous avions pénétré au cœur de l'action. Et voici aujourd'hui Le spectateur
brandebourgeois. 1940-1942, Donat de Mellery, officier dans l'armée belge,
vaincu avec elle, avec toute l'Europe non nazie, est prisonnier en Allemagne.
Dans son stalag, où il devient chef de kommando, lui, qui est un aristocrate,
va se trouver confronté avec de dures réalités : les privations, le froid,
l'humiliation, les brimades, et le contact avec des camarades plus rudes et
profondément différents. Lui, l'homme aux mains blanches, va souffrir
moralement autant que physiquement. De Bruxelles occupée, certes, Laurence, sa
femme, lui écrit. Mais lui, qui l'aime de toutes ses forces, sent bien que là-
bas elle est l'objet de la convoitise des hommes ; que - telle Pénélope - elle
ne manque pas de prétendants qui, par leurs assiduités, finiront peut-être
par... Non, Donat veut faire confiance à Laurence. D'ailleurs, elle s'emploie
ardemment à le faire libérer. Elle a demandé l'aide de leurs cousins
autrichiens, le prince von Rosegg et sa famille, Renata surtout qui, du fond
du monastère où elle a trouvé asile, ne cesse de veiller sur ceux qu'elle
aime. Et lorsque Donat, enfin, quittera le camp de prisonniers avec quelques
compagnons, dont l'un est communiste, ce sera pour se lancer dans la
Résistance... On retrouve avec passion, dans ce nouveau roman de Daniel
Gillès, le ton, l'allure, l'intérêt historique et humain qui ont fait le
succès des précédents. Le titre même : Le spectateur brandebourgeois marque
bien ce que fut cette période de pause, d'attente, où l'abattement succédait
au désastre, mais où déjà se préparaient, s'unissaient dans l'ombre, les
efforts de ceux qui n'avaient pas abandonné la lutte.
Salzbourg et Nés pour mourir avaient situé les personnages, montré le drame à
sa source. Avec La tache de sang, en entrant dans la guerre (celle de 1939)
nous avions pénétré au cœur de l'action. Et voici aujourd'hui Le spectateur
brandebourgeois. 1940-1942, Donat de Mellery, officier dans l'armée belge,
vaincu avec elle, avec toute l'Europe non nazie, est prisonnier en Allemagne.
Dans son stalag, où il devient chef de kommando, lui, qui est un aristocrate,
va se trouver confronté avec de dures réalités : les privations, le froid,
l'humiliation, les brimades, et le contact avec des camarades plus rudes et
profondément différents. Lui, l'homme aux mains blanches, va souffrir
moralement autant que physiquement. De Bruxelles occupée, certes, Laurence, sa
femme, lui écrit. Mais lui, qui l'aime de toutes ses forces, sent bien que là-
bas elle est l'objet de la convoitise des hommes ; que - telle Pénélope - elle
ne manque pas de prétendants qui, par leurs assiduités, finiront peut-être
par... Non, Donat veut faire confiance à Laurence. D'ailleurs, elle s'emploie
ardemment à le faire libérer. Elle a demandé l'aide de leurs cousins
autrichiens, le prince von Rosegg et sa famille, Renata surtout qui, du fond
du monastère où elle a trouvé asile, ne cesse de veiller sur ceux qu'elle
aime. Et lorsque Donat, enfin, quittera le camp de prisonniers avec quelques
compagnons, dont l'un est communiste, ce sera pour se lancer dans la
Résistance... On retrouve avec passion, dans ce nouveau roman de Daniel
Gillès, le ton, l'allure, l'intérêt historique et humain qui ont fait le
succès des précédents. Le titre même : Le spectateur brandebourgeois marque
bien ce que fut cette période de pause, d'attente, où l'abattement succédait
au désastre, mais où déjà se préparaient, s'unissaient dans l'ombre, les
efforts de ceux qui n'avaient pas abandonné la lutte.
S'identifier pour envoyer des commentaires.