- EAN13
- 9782221206690
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
- Date de publication
- 1956
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Un homme meurt, qui se souvient. De sa mémoire fatiguée, surgissent des pans
d’une vie qu’il voulut consacrée tout entière au travail et aux siens. Nicolas
Vieurhange fut un lutteur. Aujourd’hui, sa femme morte, ses enfants établis,
il peut mourir en paix avec soi et les autres. Trois de ses enfants sont là,
qui le veillent, partagés entre la mort de ce père et la vie qui cependant les
sollicite. Le dernier, Pierre, est absent. Et c’est vers lui que se dirige
surtout la pensée du vieil homme, vers cet enfant prodigue et révolté en qui
pourtant, plus qu’en aucun autre, il se reconnaît. Pierre, de son côté, dans
le train qui le ramène vers son père, mesure ce qu’il doit à cet homme intègre
et volontaire, et de quelle tendresse secrète il fut entouré. Ainsi, à travers
la distance et la nuit, une sorte de dialogue pathétique s’instaure entre le
père et le fils qui se poursuivra au-delà de la mort. Les prolongements de ce
livre sont multiples. Si Joseph Majault a su exprimer en peu de pages les
leçons d’une vie et traiter, avec pénétration et sûreté, du problème des
relations du père et de ses enfants et de ceux-ci entre eux, il a su aussi
montrer à quel point la tendresse est impuissante à entamer la solitude
humaine. Les dernières amarres sont l’œuvre chaleureuse et sincère d’un
véritable romancier.
d’une vie qu’il voulut consacrée tout entière au travail et aux siens. Nicolas
Vieurhange fut un lutteur. Aujourd’hui, sa femme morte, ses enfants établis,
il peut mourir en paix avec soi et les autres. Trois de ses enfants sont là,
qui le veillent, partagés entre la mort de ce père et la vie qui cependant les
sollicite. Le dernier, Pierre, est absent. Et c’est vers lui que se dirige
surtout la pensée du vieil homme, vers cet enfant prodigue et révolté en qui
pourtant, plus qu’en aucun autre, il se reconnaît. Pierre, de son côté, dans
le train qui le ramène vers son père, mesure ce qu’il doit à cet homme intègre
et volontaire, et de quelle tendresse secrète il fut entouré. Ainsi, à travers
la distance et la nuit, une sorte de dialogue pathétique s’instaure entre le
père et le fils qui se poursuivra au-delà de la mort. Les prolongements de ce
livre sont multiples. Si Joseph Majault a su exprimer en peu de pages les
leçons d’une vie et traiter, avec pénétration et sûreté, du problème des
relations du père et de ses enfants et de ceux-ci entre eux, il a su aussi
montrer à quel point la tendresse est impuissante à entamer la solitude
humaine. Les dernières amarres sont l’œuvre chaleureuse et sincère d’un
véritable romancier.
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