- EAN13
- 9782213657028
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 02/06/2000
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 26,00
« Ce livre est le récit de mes différents séjours dans la Tchétchénie en
guerre, entre septembre 1999 et mi-février 2000. La guerre telle que je l'ai
vue : il s'agit là d'un pur témoignage.
J'ai agi en tant que journaliste free-lance, correspondante de deux quotidiens
français, Libération et Ouest-France. Dès le début du conflit, j'avais fait la
demande d'une accréditation ad hoc du côté russe ; ne l'ayant pas obtenue,
j'ai décidé de regarder la guerre du côté tchétchène.
Cet affrontement qui ne cesse de saigner et d'épuiser les camps en présence
n'est malheureusement pas terminé et peut-être ne finira jamais. Aussi faut-il
continuer de se rendre sur place pour dire ce qu'il en est.
À moi qui n'avais fréquenté la guerre que dans les livres d'histoire, elle a
appris son poids de cruauté, de désespoir et de mort. Au lecteur, j'espère que
ces pages auront mieux fait percevoir l'enchaînement tragique des événements,
mieux fait comprendre aussi ce peuple, ces hommes et femmes tchétchènes avec
qui j'ai partagé l'impartageable. »
A.N.
guerre, entre septembre 1999 et mi-février 2000. La guerre telle que je l'ai
vue : il s'agit là d'un pur témoignage.
J'ai agi en tant que journaliste free-lance, correspondante de deux quotidiens
français, Libération et Ouest-France. Dès le début du conflit, j'avais fait la
demande d'une accréditation ad hoc du côté russe ; ne l'ayant pas obtenue,
j'ai décidé de regarder la guerre du côté tchétchène.
Cet affrontement qui ne cesse de saigner et d'épuiser les camps en présence
n'est malheureusement pas terminé et peut-être ne finira jamais. Aussi faut-il
continuer de se rendre sur place pour dire ce qu'il en est.
À moi qui n'avais fréquenté la guerre que dans les livres d'histoire, elle a
appris son poids de cruauté, de désespoir et de mort. Au lecteur, j'espère que
ces pages auront mieux fait percevoir l'enchaînement tragique des événements,
mieux fait comprendre aussi ce peuple, ces hommes et femmes tchétchènes avec
qui j'ai partagé l'impartageable. »
A.N.
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