- EAN13
- 9782200639143
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 13/03/2024
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Crimes, genre et châtiments
Hommes et femmes face à la justice au Moyen Âge
Didier Lett
Armand Colin
Autre version disponible
-
Papier - Armand Colin 37,00
Jamais indifférent aux différences sociales (âge, renommée, statut social,
niveau de fortune, sexe, etc.), ce livre étudie les crimes, les procès
judiciaires et les châtiments des femmes et des hommes dans l’Occident des
quatre derniers siècles médiévaux. Dans les sources judiciaires, la présence
des femmes est toujours inférieure à celle des hommes. Le délit n’est pas
déterminé par l’appartenance sexuée, mais il prend des formes masculines ou
féminines, car la justice ne manifeste pas les mêmes attentes vis-à-vis des
hommes et des femmes, assignés à des statuts et des rôles sociaux différents.
La forte hiérarchie des peines est la même pour les deux sexes, de la peine
pécuniaire à la peine capitale. Lorsqu’elles commettent des petits délits, les
femmes sont parfois punies « à moitié de peine », mais cette mansuétude
disparaît pour les crimes les plus graves. Elles sont exceptionnellement
pendues ou décapitées mais périssent sur le bûcher, sont noyées ou enfouies
vivantes. En prenant au sérieux les régimes de genre des sociétés de la fin du
Moyen Âge, cet ouvrage propose donc une histoire de la justice à hauteur de
femme et d’homme.
niveau de fortune, sexe, etc.), ce livre étudie les crimes, les procès
judiciaires et les châtiments des femmes et des hommes dans l’Occident des
quatre derniers siècles médiévaux. Dans les sources judiciaires, la présence
des femmes est toujours inférieure à celle des hommes. Le délit n’est pas
déterminé par l’appartenance sexuée, mais il prend des formes masculines ou
féminines, car la justice ne manifeste pas les mêmes attentes vis-à-vis des
hommes et des femmes, assignés à des statuts et des rôles sociaux différents.
La forte hiérarchie des peines est la même pour les deux sexes, de la peine
pécuniaire à la peine capitale. Lorsqu’elles commettent des petits délits, les
femmes sont parfois punies « à moitié de peine », mais cette mansuétude
disparaît pour les crimes les plus graves. Elles sont exceptionnellement
pendues ou décapitées mais périssent sur le bûcher, sont noyées ou enfouies
vivantes. En prenant au sérieux les régimes de genre des sociétés de la fin du
Moyen Âge, cet ouvrage propose donc une histoire de la justice à hauteur de
femme et d’homme.
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