- EAN13
- 9782140347269
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 16/05/2023
- Collection
- Logiques Juridiques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La régulation des conflits dans l'espace collectif marocain
Entre l'endogénéité du droit et le positivisme
Rabiaa Bourhim
L'Harmattan
Logiques Juridiques
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782140347269
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22.99
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Au Maroc, les terres collectives de parcours couvrent plus de 53 millions
d'hectares et sont dans la plupart des cas des terres collectives marginales
destinées à des cultures annuelles pour diverses raisons (sécheresses, faible
fertilité des sols, risque d'érosion, etc.). Leur statut juridique s'oppose
également à leur développement par la culture intensive. De tels changements
contribuent souvent au déclenchement des conflits majeurs entre transhumants
et sédentaires. La gestion d'une telle situation incite plus que jamais les
acteurs locaux à établir des compromis, éventuellement sous forme de pactes ou
de chartes négociés relatifs à l'accès à la terre et à l'exercice des droits
d'usage, jouissant d'une certaine légitimité pour toutes les parties
concernées. Atteindre l'enjeu de la coviabilité des systèmes socio-
écologiques dépend de la capacité des acteurs, à savoir l'État, les
sédentaires, les transhumants à établir un pont entre l'endogénéité juridique
et le droit positif à travers une co-production d'un droit local négocié vers
l'établissement d'un droit post-moderne.
d'hectares et sont dans la plupart des cas des terres collectives marginales
destinées à des cultures annuelles pour diverses raisons (sécheresses, faible
fertilité des sols, risque d'érosion, etc.). Leur statut juridique s'oppose
également à leur développement par la culture intensive. De tels changements
contribuent souvent au déclenchement des conflits majeurs entre transhumants
et sédentaires. La gestion d'une telle situation incite plus que jamais les
acteurs locaux à établir des compromis, éventuellement sous forme de pactes ou
de chartes négociés relatifs à l'accès à la terre et à l'exercice des droits
d'usage, jouissant d'une certaine légitimité pour toutes les parties
concernées. Atteindre l'enjeu de la coviabilité des systèmes socio-
écologiques dépend de la capacité des acteurs, à savoir l'État, les
sédentaires, les transhumants à établir un pont entre l'endogénéité juridique
et le droit positif à travers une co-production d'un droit local négocié vers
l'établissement d'un droit post-moderne.
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