- EAN13
- 9782081241152
- Éditeur
- Climats
- Date de publication
- 04/08/2011
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Humain, inhumain, trop humain
Réflexions philosophiques sur les biotechnologies, la vie et la conservation de soi à partir de l'oeuvre de Peter Sloterdijk
Yves Michaud
Climats
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782081241152
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Les hommes ont toujours agi sur eux-mêmes, et pris en charge leur propre
évolution. Avec aujourd'hui deux traits absolument nouveaux. D'une part, les
capacités d'action de l'espèce humaine sur elle-même sont incomparablement
plus puissantes que par le passé, notamment dans le domaine des technologies
de la vie. D'autre part, nous contrôlons si bien notre milieu et l'avons si
parfaitement aménagé pour notre survie et notre confort que nous avons mis en
danger notre environnement. Le philosophe Peter Sloterdijk conduit une
réflexion peu conventionnelle sur ce double déséquilibre, déséquilibre de la
domestication de l'homme par lui-même, déséquilibre de l'environnement par la
mobilisation infinie des ressources. En prolongeant ses réflexions, il s'agit
ici de réfléchir à cette situation. Faut-il poursuivre et même accélérer sur
la voie de la mutation, en inventant le nouvel homme, c'est-à-dire le surhomme
? Ou faut-il à nouveau penser la nature humaine dans sa finitude et, contre la
mobilisation infinie, en appeler à la démobilisation et à la voie du Tao, mais
au risque de l'étouffement dans la mesure, la sagesse et l'ennui ?
évolution. Avec aujourd'hui deux traits absolument nouveaux. D'une part, les
capacités d'action de l'espèce humaine sur elle-même sont incomparablement
plus puissantes que par le passé, notamment dans le domaine des technologies
de la vie. D'autre part, nous contrôlons si bien notre milieu et l'avons si
parfaitement aménagé pour notre survie et notre confort que nous avons mis en
danger notre environnement. Le philosophe Peter Sloterdijk conduit une
réflexion peu conventionnelle sur ce double déséquilibre, déséquilibre de la
domestication de l'homme par lui-même, déséquilibre de l'environnement par la
mobilisation infinie des ressources. En prolongeant ses réflexions, il s'agit
ici de réfléchir à cette situation. Faut-il poursuivre et même accélérer sur
la voie de la mutation, en inventant le nouvel homme, c'est-à-dire le surhomme
? Ou faut-il à nouveau penser la nature humaine dans sa finitude et, contre la
mobilisation infinie, en appeler à la démobilisation et à la voie du Tao, mais
au risque de l'étouffement dans la mesure, la sagesse et l'ennui ?
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