- EAN13
- 9782072828454
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 14/03/2019
- Collection
- Bibliothèque des Sciences humaines
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Ce que la Chine nous apprend. Sur le langage, la société, l’existence
Léon Vandermeersch
Gallimard
Bibliothèque des Sciences humaines
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782072828447
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Ce court texte condense une vie de recherches du grand sinologue français. Il
répond à l’éternelle question de savoir si la Chine représente un "ailleurs"
inaccessible à notre compréhension d’Occidentaux (c’est ce que Foucault
appelait une "hétéro-topie") ou s’il y a une manière de la comprendre qui la
ramène à notre humanité commune. Vandermeersch attaque le problème de trois
côtés : d’abord par ses théories sur le langage, qui, en Chine, dériverait des
pratiques divinatoires, entraînant une séparation complète entre le langage
écrit et le langage parlé, à la différence du langage occidental, indo-
européen, qui fonde la logique aristotélicienne. C’est ce que l’auteur a
développé dans Les deux raisons de la pensée chinoise en 2013. L’auteur passe
ensuite à l’organisation sociale, son apport le plus personnel, fondée sur un
ritualisme qui a été renversé par des formes chinoises de modes de production
très différentes de celles qu’a connues l’Occident. Il complète son approche
par l’analyse de ce qui, en Chine, s’est substitué à la religion, l’absence
d’une coupure entre le monde humain et la transcendance divine. Au contraire,
la Chine a trouvé un accord complémentaire avec le cosmos, que le
confucianisme a théorisé et confirmé.
répond à l’éternelle question de savoir si la Chine représente un "ailleurs"
inaccessible à notre compréhension d’Occidentaux (c’est ce que Foucault
appelait une "hétéro-topie") ou s’il y a une manière de la comprendre qui la
ramène à notre humanité commune. Vandermeersch attaque le problème de trois
côtés : d’abord par ses théories sur le langage, qui, en Chine, dériverait des
pratiques divinatoires, entraînant une séparation complète entre le langage
écrit et le langage parlé, à la différence du langage occidental, indo-
européen, qui fonde la logique aristotélicienne. C’est ce que l’auteur a
développé dans Les deux raisons de la pensée chinoise en 2013. L’auteur passe
ensuite à l’organisation sociale, son apport le plus personnel, fondée sur un
ritualisme qui a été renversé par des formes chinoises de modes de production
très différentes de celles qu’a connues l’Occident. Il complète son approche
par l’analyse de ce qui, en Chine, s’est substitué à la religion, l’absence
d’une coupure entre le monde humain et la transcendance divine. Au contraire,
la Chine a trouvé un accord complémentaire avec le cosmos, que le
confucianisme a théorisé et confirmé.
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