Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Comme des fous. Folie et trauma dans Tristram Shandy
EAN13
9782072682001
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Connaissance de l'Inconscient - Le principe de plaisir
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Comme des fous. Folie et trauma dans Tristram Shandy

Gallimard

Connaissance de l'Inconscient - Le principe de plaisir

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782072682001
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

      Lecture audio

      Impossible

    8.99

  • Aide EAN13 : 9782072682018
    • Fichier PDF, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

      Lecture audio

      Impossible

    8.99

Autre version disponible

Sous la forme d’un dialogue de l’auteur avec son mari disparu (psychanalyste
lui aussi et venu de la littérature), Comme des fous est le commentaire du
livre premier de La Vie et les Opinions de Tristram Shandy, Gentleman, roman
majeur de la littérature occidentale, écrit par Laurence Sterne (1713-1768)
dans les dix dernières années de sa vie. Le dialogue, actif, contrasté, décrit
vivement les traumas et la folie qui s’emparent des personnages, et propose
une lecture psychanalytique, mais aussi philosophique, historique et politique
de ce roman de la déraison. Françoise Davoine questionne à mi-voix l’usage que
l’on peut faire de l’écriture et de la création littéraire dans une culture
qui bat la breloque :à quoi bon Swift, ou Cervantès, ou Sterne, si le combat a
lieu entre les fools et les knaves, entre les fous et les crapules ? Tandis
qu’avec une insouciance baroque dans le ton même de Sterne, et en profitant
sans doute de son propre statut de disparu, le défunt époux de l’auteur fait
ironiquement le psychanalyste, par petites touches, cite au passage Lacan,
Freud ou Hannah Arendt, et dérange si bien l’avancée obstinée de l’auteur que
l’on oublie que c’est Françoise Davoine qui le fait parler : dans un monde de
fous, l’écriture redonne vie aux disparus, et remet le temps en marche.
S'identifier pour envoyer des commentaires.